Les laboratoires pharmaceutiques travaillent dans l’ombre afin d’influencer médecins et décideurs publics. Voici quelques données qui prouvent leur omniprésence dans la politique économique du médicament.
Martin Hirsch, le directeur général de l’AP-HP, dispense en moyenne six cartons rouges par an, attribués aux praticiens hospitaliers en situation de liens d’intérêts « excessifs ». Même si l’AP-HP est pionnière en la matière, cela reste peu au regard de la fréquence des liens. Pas moins de 73 % des médecins de l’AP-HP entretiennent des liens d’intérêts avec des laboratoires.
77,5 % des médecins hospitaliers sont en lien avec les labos dans l’ensemble des centres hospitaliers universitaires (CHU). 76 % à La Réunion. Evidemment, tous ne le sont pas au même niveau. Ces données sont extraites de l’association Regards citoyens et Formindep, et reflètent la forte pénétration des délégués commerciaux des laboratoires au sein des hôpitaux. Elles pointent un système opaque de circulation des financements pour la recherche. Pour les labos, l’hôpital est stratégique.
Les médicaments en France sont écoulés soit via les pharmacies, où les patients se rendent après la consultation (ou pas) d’un médecin, soit via les hôpitaux. Le marché hospitalier représentait 7,4 milliards d’euros en 2016, sur un chiffre d’affaires total du médicament en France de 27,6 milliards d’euros, soit un peu plus d’un quart, selon un rapport de Xerfi.
> suiteHoulà BB ! Quel beau complot dévoilé ! On va t’accuser de "fake news" :-) Quelle outrecuidance anti-élites que d’oser ainsi hurler avec les loups contre un "rapport", dont certains ont déjà dit depuis un moment qu’un étudiant de première année aurait fait mieux, rapport signé il est vrai par un de nos calamiteux jeunes effendis, Jean-Cyril Spinetta (à peine 74 printemps, la Macronésie recycle à tour de bras :-) qui ressort ainsi d’un placard après avoir failli couler complètement Air France .
Immédiatement, vu son cursus, la question qui se pose est : après toutes ces années à sa tête, a-t-il raté son coup en ne la coulant pas complètement malgré les ordres reçus, ou a-t-il réussi en la noyant dans un conglomérat boursouflé à la poursuite d’un futur improbable bien loin du prestige d’antan en ayant bradé au privé les fruits de 70 ans d’investissement de l’Etat et du personnel ?
Mais sa biographie nous apprend aussi que de 2009 à 2013 il a été président du conseil de surveillance d’Areva et qu’il a, à ce poste stratégique, été bien incapable de défendre les intérêts publics qu’il représentait en empêchant "Atomic Anne" d’accumuler conneries sur conneries qui lui ont valu finalement d’être virée uniquement quand la faillite du groupe était inévitable.
C’est sûr qu’il fallait bien une telle "expertise" pour couvrir le "rapport" censé justifier la destruction délibérée d’un grand pan du service public, consubstantiel aux IVè et Vè républiques, en l’occurrence le groupe SNCF, principal opérateur ferroviaire, de cars et de fret en France, qui fait donc de l’ombre à un tas d’intérêts privés. N’oublions pas au passage le riche parc immobilier, tant de bâtiments que d’emprises ferroviaires au coeur des métropoles, là où le prix du mètre carré s’envole.
Une fois de plus les boutiquiers sans vision à long terme sont aux commandes, ayant, par leur politique même, mené à la faillite le bel outil légué par les générations précédentes, qu’ils ont été bien incapables de faire évoluer, tout comme ils ont salopé les terres agricoles et les prairies, détruites pour "bâtir" des friches industrielles ou commerciales, des parkings ou des autoroutes, ou bien au sol de plus en plus infertile suite à l’excès de chimie, d’irrigation, de labourage, à la disparition de l’humus, etc...
> suiteNous vous suggérons de suivre :
a) les pétitions du site CYBERACTEURS avec qui nous sommes en contact depuis plus de 17 ans, pour adhérer ou faire un don . Vous pouvez regarder la vidéo de la dernière assemblée générale du 27/02/2016 de Cyberacteurs concernant l’exercice 2015
b) les pétitions du site AVAAZ qui à l’usage s’est avéré plus ouvert que ne le laissaient supposer ses bailleurs de fonds US initiaux. Allez sur les sites et inscrivez-vous pour signer plus facilement les pétitions quand vous en recevez l’avis directement par mél
c) les textes à signer particulièrement recommandés se trouvent ci-après :
> suiteDès lors, que mange le Réunionnais en matière de fruits et légumes ? Dose-t-on les principales molécules sur la consommation réunionnaise ? Que nenni, aucun labo de l’île ne possède le chromatographe capable de doser ces molécules.
Et ce ne sont pas les maigres moyens que la Chambre Verte accorde à l’agriculture bio qui va booster celle-ci, à l’instar de ce qui se passe en métropole : 7.5% de la SAU est en bio en métropole, contre moins de 2% à La Réunion , chiffres là encore du Ministère, car localement on ne veut rien dire, l’omerta ne laisse pas préjuger d’une grande confiance en ces gens qui gouvernent la Chambre, et plus loin, l’Agriculture réunionnaise (prenez l’exemple de la gestion de la leucose bovine).
J’ai bien peur que les cancers n’explosent dans l’île dans les décennies à venir, et particulièrement chez les agriculteurs mal protégés, et surtout mal conseillés.
> suiteVoici comment j’introduisais la diffusion à quelques listes amies du lien relayant le discours prononcé la veille au Forum Economique Mondial de Davos par Jupiter soi-même : " C’est le président de la France ce vendeur d’aspirateurs, enfonceur de portes ouvertes ? Si c’est ça Davos, quel gaspillage de temps et de moyens ! Au passage bravo pour les niais qui ont voté pour lui aux présidentielles et pour LREM ensuite ! Comme disait Marchais de Giscard en Mai 1974 : “il parle déjà la langue de ses maîtres !” :-) Tout à fait inutilement d’ailleurs : quand on parle une langue partagée par 15% des pays de la planète, en un lieu où il y a de la traduction simultanée, on n’a pas besoin d’utiliser une autre langue pendant la moitié de son discours, au demeurant à peu près dépourvu d’intérêt ! C’est donc bel et bien un symbole d’inféodation qu’il nous sert là. C’est sûr aussi que pour les Européennes, il va leur falloir beaucoup plus de temps d’antenne (LREM veut s’octroyer 155% de temps en plus) qu’aux autres partis pour débiter leurs platitudes.
Malgré quelques retours d’amis pas d’accord, je n’en change rien. CE DISCOURS ETAIT TOTALEMENT PREVISIBLE.
Sur le "vendeur d’aspirateur" : le "double discours" s’adresse en premier aux autres membres du gang présents à Davos pour leur signifier : "les gars, on commence à sacrément merder, le populo ne suit plus aveuglément, il y a des emmerdeurs qui arrivent même à faire rater quelques beaux coups, ça pourrait sentir le roussi pour nos affaires si on ne traite pas le problème."
Mais (et n’oublions pas que chez ces gens-là (merci Jacquot !), on est toujours en compétition entre soi :-), il en profite pour leur montrer l’exemple : "moi je sais causer au populo, j’ai créé mon parti aux ordres, je sème la pagaille dans les partis adverses, et j’apparais à beaucoup comme un moindre mal, mieux que le capitaine de pédalo emporté par un tourbillon de l’histoire, et toujours mieux que la blondasse qui s’emmêle les pinceaux, normal j’suis bogosse, demandez à ma meuf :-).
N’oublions pas qu’en Juin 2019 il y a l’élection européenne où tout a été fait (circonscription nationale unique, traficotage du temps d’antenne pour la campagne officielle, maintien du seuil de 5% et soutien discret à la multiplication de mouvements qui feront moins de 5%, toutes voix perdues) pour que les soutiens du président ( LREM + MODEM + alimentaires de tous bords à remercier ou à écarter dans un placard doré) l’emportent largement . Plus européen d’Emmanuel, tu meurs, ça vaut bien de se coltiner Angela !
Quand à son programme politique, il l’applique....enfin son VRAI programme, pas les conneries qu’il a déblatérées pendant la campagne, comme celles qu’il avait suggérées au capitaine de pédalo 5 ans avant, 6 mois avant de tourner brutalement casaque.
NE JAMAIS CROIRE LES PROMESSES DES POLITIQUES, elles n’engagent que les naïfs qui les écoutent, surtout quand elles sont en décalage complet avec l’essence même de la personne : banquier un jour, banquier toujours ! Il n’y a qu’à Lourdes qu’on croit aux miracles et il faut parfois 10 ans à une Eglise, décidément souvent en avance, pour en reconnaître un quand la science reste coite.
Et en cette année du 50ème anniversaire des événements de 1968 que Macron veut fêter officiellement, je vous propose ce slogan : "Faites le coït, pas le coi !" (Y’a pas d’quoi jouer au quoit au QwaQwa :-)
> suiteRDV à « L’ArbraDélis’ » Mercredi 28 Février 2018 de 18h à 20h30, 1 Place Sarda Garriga (Barachois) Tel 0262 56.96.22
Repas partagé pour ceux qui désirent continuer à échanger sur ce thème
> suiteNous vous suggérons de suivre :
a) les pétitions du site CYBERACTEURS avec qui nous sommes en contact depuis plus de 17 ans, pour adhérer ou faire un don . Vous pouvez regarder la vidéo de la dernière assemblée générale du 27/02/2016 de Cyberacteurs concernant l’exercice 2015
b) les pétitions du site AVAAZ qui à l’usage s’est avéré plus ouvert que ne le laissaient supposer ses bailleurs de fonds US initiaux. Allez sur les sites et inscrivez-vous pour signer plus facilement les pétitions quand vous en recevez l’avis directement par mél
c) les textes à signer particulièrement recommandés se trouvent ci-après :
> suite“Rien n’est plus fort qu’une idée dont l’heure est venue.” Cette phrase est généralement attribuée à Victor Hugo, bien qu’il n’en existe aucune trace. On ne prête, décidément, qu’aux riches !
Nous avions eu un chef indien qui vouait aux gémonies notre progrès insensé : Quand ils auront coupé le dernier arbre, pollué le dernier ruisseau, pêché le dernier poisson, Alors ils s’apercevront que l’argent ne se mange pas.(Tatanka Yotanka – Sitting Bull, guerrier sioux). Mais il a fallu un bon siècle pour qu’il devienne évident que sa prophétie s’accomplissait irréversiblement.
Pour celle de François Ruffin, il n’aura pas fallu une décennie pour que ce qui est écrit soit évident...vu que la plupart avaient déjà été mis en oeuvre. Un exemple : en 2007 nos gouvernants aux ordres et redevables ont soit disant "sauvé les banques" en engageant des centaines de milliards de fonds publics (merci Sarko !) pour leur permettre d’évacuer leurs créances pourries. La seule chose qu’ils ont sauvé ce sont les gros actionnaires de ces banques, complices des malversations en encaissant leurs juteux dividendes et plus-values : pour le reste, il y a bien eu les charrettes de personnel prévues, le financement de l’économie s’est réduit aux spéculations les plus courtes.
Echaudés par cette crise probablement même provoquée pour cela, nos oligarques ont enjoint à l’UE, censée être le protecteur suprême de ses citoyens, d’accepter désormais que la prochaine fois les banques puissent se sauver en piochant dans les comptes des déposants...demandez-donc aux chypriotes ce qu’ils en pensent :-). Et le tout à l’avenant.
François Ruffin député élu en 2017 c’est une histoire exemplaire vu son parcours militant et personnel (qui n’a pas vu Merci Patron ?) et la manière dont l’opération a été menée. Et on en voit le résultat à l’assemblée nationale, où il secoue le cocotier de ce qui tournait à un club d’arrivistes sur le retour.
> suiteQui a dit que l’histoire ne se répétait pas ? mais peut-être qu’elle bégaie ? Lors de la précédente mondialisation libérale, au XIXè siècle, avec les grands empires politiques colonisant à tout va, à coup de guerres d’agression s’il le fallait, lors du "paradis des rentiers" qui a vu se constituer de nombreuses dynasties particulièrement fortunées toujours présentes, le travail des politiques était d’organiser la société en faisant respecter un "ordre bourgeois" au service des blancs quinquagénaires qui détenaient la quasi totalité des leviers de commande. On a ainsi vu se durcir les contraintes, qui allaient loin dans le détail jusqu’à réglementer la tenue (interdiction du pantalon pour les femmes !). Ca ne vous rappelle rien ? depuis quelques décennies nous sommes revenus dans les mêmes errements et sous prétexte de "sécurité", on réglemente tout et on pond une loi chaque fois qu’un incident secoue notre société surmédiatisée. Mais il y a un autre point commun avec le XIXè triomphant : la crainte des pauvres que les bien-pensants ont toujours voulu "civiliser", "éduquer", "normaliser" pour en faire des bons petits soldats du capitalisme (et au passage sa viande à canons au cours des guerres pour le partage du pouvoir et des richesses). On les a sans cesse rabaissés. Certes il fut une époque où entre les ravages de l’alcool, des maladies vénériennes et de la malnutrition, les "cours des miracles" des villes abritaient une faune propre à effrayer la bourgeoisie victorienne. Mais un siècle a passé. Désormais 40% des classes d’âge récentes chez nous sont du niveau universitaire. Doit-on continuer à considérer nos concitoyens comme des imbéciles incapables de gérer leurs vies et leurs finances ? Encore en 1945, lors de la création de la Sécu, on a commis, pour des raisons pratiques qui tenaient à la perpétuation du paiement en liquide (mais cela aurait été l’occasion de généraliser en même temps le paiement par chèque !) , un premier détournement des fonds revenant aux salariés en appelant "cotisations patronales" de l’argent pris sur le juste salaire (si les patrons français n’avaient pas reconnu qu’il fallait augmenter des ouvriers jusque là sous-payés pour le bien-être même de l’économie et de leurs affaires, ils n’auraient jamais accepté de payer lesdites "charges patronales"). Au lieu, comme en Suisse, d’augmenter les salaires et de laisser les salariés (ou leur banque) payer leurs assurances sociales obligatoires ou facultatives, on a précompté et on a introduit le patronat dans la gestion des caisses d’abord au 1/4 puis à 50% en 1967. Et depuis "la crise" de 1974, on ne cesse de voler les salariés, et surtout les moins payés, en "abaissant les charges" ce qui est un détournement de leur salaire indirect qu’on "compense" comptablement en leur demandant de contribuer par de la fiscalité qu’ils paient, double peine.
Le revenu de base sous toutes ses formes est clairement une réforme nécessaire pour remettre à plat tout le système social, pour revenir aux bases et faire en sorte que personne ne soit victime des "accidents" de la vie, sans bénéficier de la solidarité nationale.
Un pays ruiné et a moitié démoli a su le faire, sans compromettre, bien au contraire, son relèvement, tout en menant 17 ans de guerres coloniales d’un coût exorbitant,qui peut croire que la 6ème puissance mondiale actuelle en soit incapable ? Non, c’est l’imaginaire de la classe dominante qui déteint, toujours cette peur des pauvres qu’on dissimule derrière leur soit-disant incapacité à être autonomes si on leur en donne les moyens.
> suite