AID Association initiatives dionysiennes
Total c’est déjà pas reluisant .... (souvenons nous de l’Erika)

PETROLE : CA PUE !

mais on trouve aussi dans le secteur de vrais criminels

mercredi 24 février 2010 par JMT

Les dirigeants sont pour l’instant hors de cause, mais l’attitude des employés reste douteuse...

La pénurie de carburant ne serait plus qu’un mauvais rêve. Les sites de raffinage de Total, en grève depuis une semaine, reprennent un à un leur activité ce mercredi, excepté Dunkerque, alors que les négociations entre direction et syndicats se sont déroulées mardi soir. La CGT, syndicat majoritaire, a appelé à la reprise du travail à l’issue d’une rencontre de neuf heures.

Au lendemain de l’accord conclu entre syndicats et direction, le personnel de Total a voté mercredi la fin de la grève dans toutes les raffineries, sauf à celle de Dunkerque (nord) où les salariés ont laissé éclater leur colère.

Une catastrophe écologique sans précédent menace le Pô, le plus grand fleuve d’Italie, victime mercredi d’un marée noire après un sabotage dans une ex-raffinerie le long d’un de ses affluents au nord de Milan

Après une semaine de grève nationale, les syndicats ont appelé à suspendre le mouvement. Mais à Dunkerque, on ne lâche pas, et pour cause : la fermeture de la raffinerie, à l’origine du conflit, n’est pas remise en cause. Sur place, l’amertume l’emporte, mais les syndicats assurent qu’ils n’ont pas laissé tomber leurs collègues des Flandres.

Le président français Nicolas Sarkozy a demandé mardi au groupe Total "des engagements sur la non fermeture des capacités de raffinage pour les années à venir", lors d’un entretien à l’Elysée avec son directeur général Christophe de Margerie, a indiqué Luc Chatel, porte-parole du gouvernement.

Un sabotage de raffinerie a entraîné une marée noire en Italie

Mis à jour le 24.02.10 à 17h46

Les dirigeants sont pour l’instant hors de cause, mais l’attitude des employés reste douteuse...

Des employés municipaux tentent de limiter la marée noire le 23 février après le sabotage dans la raffinerie de Villasanta. /SCIAKY/SIPAENVIRONNEMENT -

Dernière info 16h30 : la majeure partie des hydrocarbures a été retenue avant de se déverser dans le Lambro, évitant une catastrophe de plus grande ampleur

Un sabotage dans une ex-raffinerie près de Monza, au nord de Milan, à Villasanta, a entraîné mardi le déversement d’au moins 5 mille tonnes de carburant, du gasole et des huiles combustibles, dans le Lambro, un affluent du Pô, provoquant une marée noire qui a atteint le plus grand fleuve d’Italie en amont de Plaisance. La majeure partie des hydrocarbures de la raffinerie a cependant été retenue avant de se déverser dans le Lambro, ce qui a permis d’éviter une catastrophe de plus grande ampleur

Le préfet de Milan a annoncé que quatre barrages d’une longueur de 100m seraient installés sur le Pô à hauteur de Calendasco, selon l’Ansa, pour limiter les conséquences de la catastrophe alors que plusieurs tentatives pour élever des digues et entraver l’avancée du pétrole ont déjà été effectuées, sans succès.

« Nous allons monter une barrière en travers du fleuve et positionner du matériel absorbant de façon à absorber les hydrocarbures », a expliqué à l’AFP Enzo Buttasava, volontaire de la protection civile. « Nous cherchons l’endroit le plus étroit possible ».

Un arrêté interdit déjà le prélévement d’eau à proximité de cette nappe de pétrole, qui devrait rester présente dans le Pô pendant cinq jours environ. Le préfet de Milan a cepdendant assuré mercredi après-midi que les « risques pour la santé publique étaient exclus ».

Les propriétaires entendus

La raffinerie en question a été fermée en 1984. Elle était classée site à risque jusqu’en 2009 selon IlGiornale.

Le parquet de Monza a entendu hier après-midi Giuseppe Tagliabue, un des deux frères propriétaires de la « Lombarda Petroli », vaste site industriel dont une partie a été cédée pour un projet de construction, objet d’une « gigantesque spéculation immobilière » selon La Repubblica. L’autre frère devait être entendu ce matin. Aucun des deux n’est pour l’instant mis en cause. Les autorités sont cependant certaines que c’est un acte de malveillance qui est à l’origine de cette catastrophe écologique.

Vers quatre heures du matin mardi, trois vannes du dépôt de l’ex-raffinerie Lombardi Petroli à Villasanta, près de Monza, ont été ouvertes, ses valves ayant été détruites selon Il Giornale. Selon l’agence régionale pour la protection de l’environnement lombarde, les hydrocarbures ont envahi les égouts du site jusqu’à rejoindre une station d’épuration dont les réservoirs submergés se sont ensuite déversés dans le Lambro, processus aggravé par la pluie. « Il faudra plusieurs semaines pour réparer l’épurateur qui a de fait retenu plus de 70% du pétrole déversé », et donc limité l’ampleur de la pollution, a expliqué le responsable environnement de la Province de Monza.

Résistance des employés face aux secours

Ce sabotage n’a pas été revendiqué. Les forces de l’ordre ont séquestré une caméra de surveillance, mais elle n’aurait pas fourni d’images permettant de mieux comprendre le déroulement des faits.

Plusieurs points restent à éclaircir, notamment la résistance rencontrée exercée hier matin par plusieurs employés du site industriel à l’encontre par les techniciens de la société d’épuration des eaux et par la police provinciale, selon IlGiornale.

« Des heures précieuses ont été perdues. Au lieu d’appeler tout de suite la Protection civile (qui se charge des catastrophes en Italie) et la société d’épuration, ils ont cherché à limiter eux-mêmes les dégâts », a déclaré le président de la Province de Monza. En effet, la marée noire aurait commencé à se propager dans les égouts du site peu après 4h du matin, mais ce n’est que vers 8h que les premiers secours seraient intervenus

Une unité de crise a également été mise place à la préfecture de Milan. Sur Internet, des photographes réunissent des images du fleuve Lambro, couvert de carburant

Etat d’urgence

Des centaines d’animaux, notamment des oiseaux, sont déjà morts, englués par la nappe de pétrole à l’odeur nauséabonde, longue de plusieurs kilomètres. Legambiente, la principale association italienne de défense de l’environnement, a qualifié cette catastrophe de « désastre écologique sans précédent pour l’écosystème du Lambro, qui en payera les conséquences pendant longtemps ». Le bassin du Lambro est déjà une des régions les plus polluées d’Italie.

Soutenu par Legambiente, la Région lombarde devrait réclamer au gouvernement de déclarer l’état d’urgence pour obtenir des financements. Un maire d’une des communes touchées par le sinistre a déjà déclaré qu’il se constituerait partie civile dans l’hypothèse de poursuites judiciaires.

Les raffineries Total ont toutes suspendu la grève sauf Dunkerque

Mis à jour le 24.02.10 à 17h18

La pénurie de carburant ne serait plus qu’un mauvais rêve. Les sites de raffinage de Total, en grève depuis une semaine, reprennent un à un leur activité ce mercredi, excepté Dunkerque, alors que les négociations entre direction et syndicats se sont déroulées mardi soir. La CGT, syndicat majoritaire, a appelé à la reprise du travail à l’issue d’une rencontre de neuf heures.

A la raffinerie Total de Donges, la grève a été levée le 24 février 2010./F. PERRY / AFPA

Déjà, le site de la Mède a repris le travail, tandis que celui de Feyzin a annoncé en début d’après-midi avoir voté la suspension du mouvement. Du côté de Gonfreville-l’Orcher, les grévistes, qui avaient décidé de poursuivre la grève, l’ont finalement suspendue après avoir appris que le travail reprenait sur les autres sites. Les assemblées générales à Grandpuits et Donges ont également voté en ce sens.

Le ministre de l’Industrie, Christian Estrosi, s’est dit « satisfait », plus tôt ce mercredi sur RTL, de « l’appel de la CGT » de Total à cesser la grève, précisant vouloir la « réouverture » de la raffinerie de Dunkerque, « si jamais il n’y pas un vrai projet de substitution ». « Il était impératif qu’un certain nombre de conditions soient réunies. D’abord l’engagement de Total sur le maintien de toutes les raffineries en exercice pendant les cinq ans qui viennent, en dehors de la raffinerie des Flandres », provisoirement à l’arrêt depuis le mois de septembre, a-t-il ajouté.

la veille,FO appelle à la suspension du mouvement, selon son négociateur Claude Maghue. « Il est possible que des sites redémarrent demain », avait de son côté déclaré Philippe Wullens, responsable Sud Chimie à Dunkerque.

En revanche, Philippe Wullens a exclu que son syndicat, majoritaire à Dunkerque, appelle à une reprise de l’activité dans cette usine, appelant à maintenir le mouvement de grève jusqu’au 8 mars, date du prochain CCE où sera abordé l’avenir du site.

5 ans d’activité garantis

La menace de fermeture du site de raffinage des Flandres est à l’origine du conflit qui touche actuellement les six sites de raffinage de Total.

Le groupe pétrolier, qui a invité les syndicats mardi au siège du groupe afin de tenter de sortir du conflit, s’est engagé auprès des syndicats à garantir le maintien de l’activité pendant cinq ans sur toutes ces raffineries, excepté Dunkerque.

« Tant mieux pour eux, avec la pérennité de leur site. On ne peut que les remercier de leur soutien », a ajouté Philippe Wullens.

20minutes.fr

Total : fin de la grève dans toutes les raffineries, sauf à Dunkerque

AFP, Mise a jour : 24/02/2010 16:53

Au lendemain de l’accord conclu entre syndicats et direction, le personnel de Total a voté mercredi la fin de la grève dans toutes les raffineries, sauf à celle de Dunkerque (nord) où les salariés ont laissé éclater leur colère.

Des ouvriers à la raffinerie Total de Donges le 24 Février 2010/AFP

A l’instar de la CGT, majoritaire au plan national, la reprise du travail a été votée lors d’assemblées générales à Grandpuits (Seine-et-Marne), Feyzin (Rhône), La Mède (Bouches-du-Rhône), Gonfreville-L’Orcher (Seine-Maritime) et Donges (Loire-Atlantique), effaçant le spectre d’une pénurie de carburant.

"C’est une suspension, on ne s’interdit pas de repartir. On va être très vigilants au moment du comité central d’entreprise le 8 mars", a averti Christian Coste au nom de l’intersyndicale CGT-FO-CFDT de la raffinerie de La Mède (Rhône).

Les engagements pris par le groupe pétrolier de ne pas fermer ou céder de raffineries en France dans les cinq ans à venir ne concerne pas la raffinerie des Flandres, près de Dunkerque, dont le sort sera arrêté lors de ce comité d’entreprise.

Dans la raffinerie nordiste, une centaine de salariés a voté à main levée et à l’unanimité la poursuite de la grève, à l’appel de l’intersyndicale locale Sud (majoritaire), FO et CGT.

"Nous ne sommes pas pleinement satisfaits des conclusions de la négociation de mardi qui ne confirme pas le redémarrage de notre outil de travail", a lancé Patrick Leclaire, délégué FO.

Un sentiment d’amertume partagé par la plupart des salariés dont certains menaçaient de mener des "coups d’éclats".

"Il y a eu des avancées pour certains, pour les autres raffineries et les dépôts qui ont obtenu des garanties. Mais nous on a été oubliés, on s’est fait enfler", a dénoncé l’un d’eux.

La raffinerie de Dunkerque (380 salariés et environ 400 sous-traitants) est à l’arrêt depuis septembre. L’incertitude qui plane depuis des mois sur son sort a déclenché un mouvement de grève chez les salariés de la branche raffinage, qui redoutent plus globalement un désengagement de Total en France.

"L’avenir de Dunkerque reste posé, c’est pour cela que nous sommes dans une suspension du mouvement de grève et pas dans une fin de grève, mais tout sera discuté le 8 mars", a déclaré mercredi à l’AFP Charles Foulard, coordinateur CGT.

Total s’est engagé à "assurer au sein du groupe la pérennité de l’établissement des Flandres", à participer d’ici fin mars à une table ronde sur le bassin dunkerquois et à garantir un emploi chez Total aux salariés.

Le ministre de l’Industrie, Christian Estrosi, a encore haussé le ton mercredi à l’encontre du groupe, accusant sa direction de ne pas avoir été "assez claire". Le site de Dunkerque devra rouvrir s’il n’y a pas "un vrai projet de substitution", a-t-il asséné.

Dans un contexte de baisse de la consommation des produits pétroliers en France, qui doit toutefois importer du gazole, la question des capacités de production de Total ne figure pas dans l’accord conclu mardi.

Elle le sera forcément lors de la table ronde nationale sur l’énergie, annoncée pour la mi-avril mercredi par Jean-Louis Borloo, le ministre de l’Ecologie et de l’Energie.

Total a dit vouloir maintenir "un outil de raffinage adapté, moderne et compétitif".

En mars dernier, le groupe pétrolier avait annoncé la suppression de 268 emplois, sans licenciement, à la raffinerie de Gonfreville-L’Orcher et la réduction du volume produit sur ce site.

Début février, l’Union française des industries pétrolières a estimé que 10% à 15% des 114 raffineries européennes devrait fermer.

Catastrophe écologique sur le Pô, victime d’une marée noire

AFP, Mise a jour : 24/02/2010 16:00

Une catastrophe écologique sans précédent menace le Pô, le plus grand fleuve d’Italie, victime mercredi d’un marée noire après un sabotage dans une ex-raffinerie le long d’un de ses affluents au nord de Milan.

AFP/Carte Italie

"Nous allons demander l’état de calamité et la mise en place d’un plan pour limiter les dommages à l’environnement et faire face à une situation grave qui met en danger notre région tout entière et nos cours d’eau", a déclaré le responsable pour l’environnement de la Région Lombardie, Davide Boni.

Malgré les barrières mises en place pour tenter de l’endiguer, la nappe de pétrole, longue de plusieurs kilomètres, a réussi à descendre le cours du Lambro depuis Monza (nord-ouest de l’Italie) et à contaminer le Pô près de la ville de Piacenza. Une unité de crise a été mise place à la préfecture de Milan.

Le long du Lambro, des dizaines d’oiseaux morts, notamment des canards englués de pétrole, ont été retrouvés. A Calendasco, un village situé près du confluent, l’odeur âcre du pétrole était perceptible dans l’air, tandis que des militaires et de la protection civile s’activaient sur les rives du Pô.

"Nous allons monter une barrière en travers du fleuve et positionner du matériel absorbant de façon à absorber les hydrocarbures", a expliqué à l’AFP Enzo Buttasava, volontaire de la protection civile. "Nous cherchons l’endroit le plus étroit possible".

"Il devrait y avoir en tout quatre barrages au niveau de la zone de Piacenza", a précisé un représentant des autorités locales, Alfio Rabeschi.

"C’est une sacrée catastrophe", a-t-il déploré, "ici, il y a beaucoup de courant, la nappe est diluée mais le pétrole pourrait s’accumuler dans les méandres du fleuve".

Outre les barrières, des équipes de pompiers, de la protection civile et de l’Agence régionale lombarde pour la protection de l’environnement (ARPA) ont été déployées avec des engins pour tenter d’absorber les tonnes de pétrole.

"La quantité de pétrole déversée s’élève à au moins 1.000 m3, mais elle est probablement beaucoup plus importante", a expliqué à l’AFP une porte-parole de l’ARPA, Monia Maccarini.

La protection civile de la région d’Emilie-Romagne, la première en aval de la nappe de pétrole, a estimé que l’état d’alerte pour les municipalités de la vallée du Pô allait durer cinq jours.

En outre, par mesure de précaution, le préfet de Lombardie a "invité les maires à appeler la population à éviter d’utiliser l’eau courante", a précisé à l’AFP son chef de cabinet, Roberta De Francesco.

Legambiente, la principale association italienne de défense de l’environnement, a qualifié cette catastrophe de "désastre écologique sans précédent pour l’écosystème du Lambro, qui en payera les conséquences pendant longtemps".

C’est un acte de malveillance qui est à l’origine de cette catastrophe : à 04H00 du matin mardi, les vannes du dépôt de l’ex-raffinerie Lombardi Petroli à Villasanta, près de Monza, ont été ouvertes par quelqu’un qui connaissait visiblement les lieux.

"Il faut identifier les coupables et se conduire de façon inflexible en punissant durement ceux qui ont causé ce désastre", s’est indigné le président de la région Lombardie, Roberto Formigoni.

Le bassin du Lambro est déjà l’une des régions les plus polluées d’Italie, tandis que la vallée du Pô, le plus important fleuve du pays tant par sa longueur (652 km) que par son débit maximum (10.300 m³/s), abrite le plus grand bassin industriel de la péninsule.

Total : Les syndicats ont-ils lâché les salariés de Dunkerque ?

Mis à jour le 24.02.10 à 15h04

Après une semaine de grève nationale, les syndicats ont appelé à suspendre le mouvement. Mais à Dunkerque, on ne lâche pas, et pour cause : la fermeture de la raffinerie, à l’origine du conflit, n’est pas remise en cause. Sur place, l’amertume l’emporte, mais les syndicats assurent qu’ils n’ont pas laissé tomber leurs collègues des Flandres.

Les salariés de la raffinerie Total de Dunkerque étaient toujours en grève le 24 février 2010 pour protester contre la fermeture du site./B. CHIBANE/SIPAA

« Ils vont connaître leur avenir 20 jours plus tôt que prévu »

« Il y a eu des avancées pour certains, pour les autres raffineries et les dépôts qui ont obtenu des garanties. Mais nous on a été oubliés, on s’est fait enfler », résume ce mercredi Jean-Luc Carette, employé de la raffinerie de Dunkerque. Du côté de ses collègues de Feyzin, pourtant, on se défend d’avoir lâché les nordistes.

« On s’est mobilisé pour eux », rappelle à 20minutes.fr David Faure, secrétaire CFDT du CE de la raffinerie de Feyzin. Une mobilisation pour rien, semble-t-il, puisque le groupe n’a pas changé d’avis concernant le site de Dunkerque. « Mais ils vont connaître leur avenir 20 jours plus tôt que prévu », argumente le syndicaliste. Et selon lui, « dans leur état c’est pas rien ».

« On reste mobilisés, on va surveiller le dossier »

Une allusion au comité central d’entreprise, avancé du 29 au 8 mars. « C’était une de nos revendications », se félicite David Faure, qui garantit que le mouvement reste en sommeil, prêt à se réveiller « si la direction arrive sans propositions » à cette occasion. Autre revendication obtenue : la tenue d’une table ronde sur l’avenir du raffinage en France.

« On reste mobilisés, on va surveiller le dossier », promet David Faure. La belle affaire pour les salariés dunkerquois, qui ont déjà prévenu leur intention de « durcir l’affaire, au risque de coups d’éclats », comme l’a annoncé Jean-Luc Carette devant une centaine de raffineurs de ses collègues.

Julien Ménielle

Total : Sarkozy veut des engagements sur le maintien des capacités de raffinage

AFP - 23/02/2010 à 12:40

Le président français Nicolas Sarkozy a demandé mardi au groupe Total "des engagements sur la non fermeture des capacités de raffinage pour les années à venir", lors d’un entretien à l’Elysée avec son directeur général Christophe de Margerie, a indiqué Luc Chatel, porte-parole du gouvernement.

photo : Francois Guillot , AFP/Archives Christophe de Margerie a été reçu par Nicolas Sarkozy avant le conseil des ministres, alors que les raffineries du groupe pétrolier sont touchées par un mouvement de grève depuis une semaine.

Lundi, les services de Nicolas Sarkozy avaient déjà convoqué le président du conseil d’administration de Total, Thierry Desmarest. Sous la pression de l’Elysée, le groupe pétrolier avait alors décidé d’avancer la date d’un comité central d’entreprise du 29 au 8 mars, comme le demandaient les syndicats.


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