AID Association initiatives dionysiennes
Epuisement des ressources ou surproduction

AGRICULTURE ET PECHE : LE MARCHE EST INADEQUAT

La fin du modèle productiviste est-elle en vue ?

vendredi 16 octobre 2009 par JMT

Opérations escargot en province, Champs-Elysées bloqués : les agriculteurs ont manifesté en masse vendredi contre la baisse de leurs revenus. Affirmant "ne pas être surpris" de l’ampleur de la mobilisation, le ministre de l’Agriculture a annoncé une rencontre mardi prochain avec les organisations syndicales agricoles.

Le projet de la commission des Finances de l’Assemblée suscite l’ire de la Fédération bancaire française. L’Elysée fait part de ses réticences. La taxe, appliquée à toutes les banques installées en France, pourrait rapporter "entre un et deux milliards, selon le montant des bénéfices.

Près de dix millions de livres, soit 11 millions d’euros, attendent Stephen Hester s’il redresse la banque, possédée actuellement à 70% par le gouvernement.

Alors que 32 sur 34 espèces observées étaient considérées comme victimes de surpêche en 2005, elles ne sont plus que 30 sur 35 cette année. La situation reste "très sérieuse" pour le cabillaud, notamment en Manche orientale et en Mer du Nord.

Agriculture - La colère

le 16/10/2009 - 22h12

Opérations escargot en province, Champs-Elysées bloqués : les agriculteurs ont manifesté en masse vendredi contre la baisse de leurs revenus. Affirmant "ne pas être surpris" de l’ampleur de la mobilisation, le ministre de l’Agriculture a annoncé une rencontre mardi prochain avec les organisations syndicales agricoles.

Crédit Photo : REUTERS Sur les Champs, vendredi matin

Ils étaient 52.000 selon la FNSEA. Les agriculteurs ont répondu présent et en masse vendredi à l’appel de leur syndicat majoritaire, a organisé une journée d’actions pour protester contre la baisse de leurs revenus et ressouder ses troupes.

Pour le président de la Fédération nationale des exploitants agricoles Jean-Michel Lemétayer, cette mobilisation est le symbole de la "détresse" des agriculteurs. Il demande un "plan d’urgence" de 400 millions d’euros pour 2009.

A Paris, une cinquantaine de céréaliers ont installé des barrières et des bottes de paille sur les Champs-Elysées. Ils ont aussi mis le feu à des pneus, interdisant la circulation sur plusieurs avenues du quartier. "Le monde agricole est en train de crever", a dit Damien Greffin, président des Jeunes Agriculteurs d’Ile-de-France.

A l’instar d’autres paysans, il a demandé une hausse des prix des produits agricoles pour couvrir les coûts de revient. Certains des céréaliers n’ont pas ménagé leurs critiques à l’égard du président de la FNSEA. "Lemétayer, la PAC (politique agricole commune, ndlr) fout le camp, les adhérents aussi", pouvait-on lire sur une pancarte.

"Sarko cereal killer"

Juchés sur leurs tracteurs, les manifestants ont organisé de nombreuses opérations escargot dans l’Hexagone, perturbant la circulation. Ils ont défilé dans plusieurs grandes villes, dressant des murs de balles de foin pour dénoncer l’"incompréhension" dont ils se disent victimes.

"Mort de l’agriculture", "futurs chômeurs et jeunes agriculteurs en colère" ou encore "Sarko cereal killer" proclamaient leurs banderoles.

Avec ces manifestations, la FNSEA a voulu attirer l’attention sur la crise que traverse l’agriculture, toutes productions confondues. En 2008, les revenus de la profession ont baissé de 20% et les pronostics ne sont pas meilleurs pour 2009.

Le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, l’a reconnu lui-même : le secteur traverse sa plus grave crise de ces trente dernières années. Il a dit d’ailleurs ne "pas (être) surpris" de l’ampleur de la mobilisation qui "traduit le désarroi et l’inquiétude de tous les agriculteurs de France" et jugé qu’il fallait y répondre.

Il a annoncé, sans plus de précision, une rencontre mardi prochain avec les organisations syndicales agricoles "pour leur faire des propositions et discuter avec elles". Le président Nicolas Sarkozy a promis vendredi, dans Le Figaro, "des initiatives fortes" avant la fin du mois.

Lait, légumes et fruits, viticulture, viande ou céréales : en août, les prix agricoles ont baissé de 2,5% par rapport à juillet et de 15% sur un an, selon l’Insee. Pour la FNSEA, cette journée tombait aussi à point nommé pour remobiliser ses troupes.

Jean-Michel Lemétayer s’est toutefois défendu d’avoir voulu en faire une "séance de rattrapage" pour son syndicat, en proie à des dissensions après s’être récemment opposé à une grève dans le secteur laitier.

Ce refus avait ébranlé une partie de sa base, étranglée par la baisse des prix du lait, qui l’avait accusé de "trahison" et l’avait chahuté à plusieurs reprises lors de salons agricoles.

Lait : Bruxelles annoncerait lundi une aide proche de 300 M EUR

Bruxelles annoncera lundi une aide additionnelle "proche de 300 millions d’euros" en faveur des producteurs laitiers en 2010, répondant ainsi à une demande faite par 21 ministres européens de l’Agriculture, a-t-on appris vendredi de source européenne.

L’annonce en sera faite à Luxembourg, lors d’une réunion des ministres européens de l’Agriculture au cours de laquelle seront présentées les revendications du groupe des 21, emmené par la France et l’Allemagne, a-t-on précisé de même source.

(D’après agence)

Banques - Des remous autour de la taxe additionnelle

le 16/10/2009 - 17h56

Le projet de la commission des Finances de l’Assemblée suscite l’ire de la Fédération bancaire française. L’Elysée fait part de ses réticences. La taxe, appliquée à toutes les banques installées en France, pourrait rapporter "entre un et deux milliards, selon le montant des bénéfices.

Crédit Photo : Abacapress Image d’archive Congres de Versailles

Le projet de la commission des Finances de l’Assemblée d’instaurer une taxe additionnelle sur les banques a suscité vendredi l’ire de la Fédération bancaire française (FBF), alors que l’Elysée a fait part de ses réticences.

La FBF a dénoncé "les projets d’alourdissement de la fiscalité qui pénaliserait le secteur financier, clé du financement de l’économie et l’un des rares secteurs qui continue à recruter".

La commission des Finances de l’Assemblée nationale a adopté mercredi un amendement de son président Didier Migaud (PS) prévoyant une taxe additionnelle de 10% à l’impôt sur les sociétés sur les établissements financiers, lors de l’examen du projet de budget 2010.

"L’Etat ayant joué le rôle d’assureur de dernier ressort au cours de la crise bancaire de l’automne 2009, il est normal qu’il reçoive la contrepartie de cette couverture exceptionnelle en faveur de l’intérêt général", a justifié Didier Migaud.

"Entre un et deux milliards"

La taxe, appliquée à toutes les banques installées en France, pourrait rapporter "entre un et deux milliards, selon le montant des bénéfices. En 2007, elle aurait rapporté deux milliards", selon les estimations du député. Interrogé par l’AFP, l’entourage de la ministre de l’Economie Christine Lagarde a affirmé que Bercy était en train de "chiffrer les conséquences que pourrait avoir une telle taxe".

L’amendement a été adopté en commission par 20 voix contre onze dont le Nouveau centre et plusieurs UMP. Il doit encore être adopté la semaine prochaine en séance publique à l’Assemblée lors de l’examen du projet de loi de finances 2010.

La députée UMP Chantal Brunel a affirmé qu’elle l’avait votée, avec trois autres députés UMP, après avoir fait rajouter que cette taxe ne vaudrait que pour l’année 2010, "payée sur les bénéfices de 2009".

Si cette disposition était adoptée", elle réduirait la compétitivité des banques françaises et de la Place financière de Paris, affaiblissant leur capacité à investir et à financer les entreprises et les particuliers, au moment où ils en ont le plus besoin", assure la FBF.

"Un vrai sujet"

Le conseiller spécial de l’Elysée Henri Guaino s’est dit jeudi défavorable à une mise en oeuvre de la taxe à l’échelle de l’Hexagone, affirmant qu’il s’agissait d’un "vrai sujet qui doit être abordé au G20". "Maintenant, c’est le rôle du Parlement que de débattre et de décider, nous verrons bien à la fin de ce débat", a-t-il ajouté.

Nicolas Sarkozy, interviewé par Le Figaro, ne s’est pas prononcé, mais a salué l’action "exemplaire" des banques, en ce qui concerne les paradis fiscaux et les bonus.

L’aide que l’Etat a fourni aux banques lui a été "profitable", et la "polémique sur l’argent prétendu donné aux banques" est "dépassée", a-t-il dit.

(D’après agence)

Royal Bank of Scotland - "Mes parents pensent que je suis trop payé", avoue le patron

le 16/10/2009 - 16h37

Près de dix millions de livres, soit 11 millions d’euros, attendent Stephen Hester s’il redresse la banque, possédée actuellement à 70% par le gouvernement.

Crédit Photo : TF1/LCI Tirelire

"Même mes parents pensent que je suis trop payé, ce qui ne signifie pas qu’ils ne sont pas fiers de moi, mais je suis bien loin du monde où j’ai grandi", a déclaré vendredi Stephen Hester, le directeur général de Royal Bank of Scotland.

"Les gens se plaignent parfois de l’argent que gagnent les pop stars, ou les footballeurs de première division, mais ils le tolèrent parce qu’ils leur apportent de l’amusement et de la distraction", déclare Stephen Hester dans une interview publiée par le Daily Mirror.

"La difficulté pour nous banquiers, c’est que nous faisons plutôt penser les gens à leurs limites dans ce qu’ils peuvent s’offrir, qu’à quelque chose d’excitant", remarque le patron.

Le patron de RBS,49 ans, et dont le premier emploi a consisté à emballer des bonbons devrait toucher un maximum de 9,7 millions de livres, étalés jusqu’en 2014, s’il parvient à faire repasser le prix du titre RBS à 70 pence à la Bourse de Londres, où il valait 48,5 pence vendredi matin après être tombé jusqu’à 10 pence en janvier.

Un redressement de l’établissement qui lui vaut une certaine indulgence des médias, contrairement à son prédécesseur, Fred Goodwin, 51 ans, dont les conditions de retraite dorée à 703.000 livres par an avaient été révélées en février quasi-simultanément avec des pertes annuelles record de 27 milliards de livres pour la banque. Après plusieurs mois de controverse, M. Goodwin avait finalement accepté de réduire le montant de sa retraite.

(D’après agence)

Pêche - Bruxelles veut un peu réduire les quotas en 2010

le 16/10/2009 - 16h31

Alors que 32 sur 34 espèces observées étaient considérées comme victimes de surpêche en 2005, elles ne sont plus que 30 sur 35 cette année. La situation reste "très sérieuse" pour le cabillaud, notamment en Manche orientale et en Mer du Nord.

Crédit Photo : eTF1 Sur la totalité des quotas européens, les marins français doivent se partager 9000 tonnes. Problème : les pêcheurs du nord ont déjà épuisés leur quota dans certaines zones et rejettent le cabillaud à la mer.

En 2010, la Commission européenne veut réduire de façon "plus modérée" que les années précédentes les quotas de pêche pour un grand nombre d’espèces car "il y a eu une amélioration", bien que lente, depuis 2005, s’est justifié le commissaire européen à la Pêche, le Maltais Joe Borg .

Alors que 32 sur 34 espèces observées étaient considérées comme victimes de surpêche en 2005, elles ne sont plus que 30 sur 35 cette année. En parallèle, les scientifiques ne recommandent de moratoire de la pêche que pour 17 espèces contre 24 en 2005.

Mais la situation reste "très sérieuse" pour le cabillaud, notamment en Manche orientale et en Mer du Nord. En dépit des tentatives d’améliorer l’état des stocks depuis 2002, ce poisson considéré comme en danger n’a jamais été autant pêché l’an dernier que depuis 1999, a relevé la Commission.

Bruxelles propose de ce fait dans de nombreuses zones une baisse de 25% des quotas de pêche du cabillaud en 2010. Pour une cinquantaine d’autres espèces, elle propose une baisse de 15%.

Pour Joe Borg, le problème de fond reste qu’il y a trop de navires de pêche en concurrence pour des stocks trop limités de poissons. "Tant que nous aurons plus de navires que de poisson à pêcher, il y aura une course à qui pêchera les stocks en premier", a-t-il réaffirmé.

(D’après agence)

VIDEO

Hard discount : Achetez plus, payez moins !

Le 16 octobre 2009 - 20h05

Une nouvelle forme de magasins à prix discount apparaît : le client obtient des rabais en achetant plusieurs exemplaires du même produit..

Par TF1

RADIO

Agriculture : "Il serait temps de s’occuper de nous !"

Le 16 octobre 2009 - 17h30

Christophe Hillairet, président de la chambre d’agriculture d’Ile-de-France et membre de la FNSEA, exprime vendredi sur LCI Radio le désarroi des agriculteurs..

Par LCI Radio


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