Un bout de chiffon vient encore mettre la République en révolution, essentiellement parce qu’on lui fait porter toutes sortes d’interprétations, de croyances et de peurs avouées ou non. Il faut remarquer qu’outre une échéance électorale majeure, on doit crever l’abcès du délire sécuritaire depuis 2001, de la crise économique et financière, de la crise sociale due à la mondialisation, du changement du rapport de forces international, de la crise écologique, du prétendu choc des civilisations, etc... et plus généralement de la perte de tout repère stable auquel se raccrocher.
Car sinon comment croire que 1900 chiffons mettraient la République en danger, elle qui a résisté victorieusement à tant de crises depuis Valmy ? N’y-a-t-il pas d’autres actions bien plus massives concourrant à ce danger et contre lesquelles nul ne songe a légiférer ?
Pendant ce temps, après avoir bien mis de l’huile sur le feu avec son pseudo débat sur l’identité nationale, NS remplit avec 2 ans de retard sa tâche de consolateur des minorités opprimées, pas toutes traitées sur le même plan ..... La République a-t-elle besoin d’un consolateur en chef ou de mettre en oeuvre des politiques efficaces destinées à éviter la création de minorités se sentant brimées ? Mais peut-on demander cela à celui qui prône sans cesse la compétition plutôt que de la coopération ?
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