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La polémique entre Liliane Bettencourt et sa fille rebondit

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Et elles contrôlent une multinationale française !

samedi 19 juin 2010 par JMT

Liliane Bettencourt a accusé samedi sa fille Françoise Bettencourt-Meyers d’être derrière les enregistrements clandestins révélés cette semaine.

Jeudi 17 juin, Liliane Bettencourt, héritière du groupe L’Oréal, l’une des femmes les plus riches du monde, avait fait savoir qu’elle souhaitait rencontrer Le Monde afin d’évoquer les enregistrements clandestins que son ancien maître d’hôtel avait effectué chez elle entre mai 2009 et mai 2010.

La milliardaire Liliane Bettencourt aurait disposé de comptes bancaires non déclarés en Suisse pour un montant de près de 80 millions d’euros, selon des enregistrements clandestins de conversations révélés par le site Mediapart, qui en a publié des extraits.

Liliane Bettencourt et François-Marie Banier ont chacun déposé une plainte au parquet de Nanterre, après la découverte d’enregistrements de conversations entre la milliardaire et ses proches.

Le ministre français du Travail, Eric Woerth, s’est défendu jeudi soir d’être intervenu pour la situation fiscale de Liliane Bettencourt ou d’avoir reçu de l’argent de la femme la plus riche de France.

Enregistrements pirates : Liliane Bettencourt accuse sa fille

Par TF1 News (d’après agence), mis à jour le 19 juin 2010 à 14:22

Liliane Bettencourt a accusé samedi sa fille Françoise Bettencourt-Meyers d’être derrière les enregistrements clandestins révélés cette semaine.

Liliane Bettencourt en juillet 2008 © Abacapress.com

Les querelles se poursuivent au sein de la famille Bettencourt. Après les révélations cette semaine d’enregistrements clandestins de conversations entre la milliardaire et son entourage, Liliane Bettencourt accuse samedi sa fille Françoise Bettencourt-Meyers.

Dans un entretien au journal Le Monde daté de dimanche-lundi, la femme la plus riche de France se déclare "moralement outrée" par ces écoutes pirates réalisées par son ancien maître d’hôtel. "Disons que ce n’est pas très courant de se faire espionner dans sa propre maison. C’est le jeu de ma fille, qui a confié ces bandes à la police. Cela me permet de porter plainte. Il y a eu d’autres affaires d’écoutes auparavant. Mais entre une mère et sa fille, c’est triste", a dit l’héritière du géant des cosmétiques L’Oréal.

Contacté par l’AFP, l’avocat de Liliane Bettencourt, Me Georges Kiejman, a confirmé que sa cliente tenait sa fille et son avocat, Me Olivier Metzner, pour les instigateurs de cet "espionnage". "Il est le cerveau et le complice", a-t-il estimé en parlant de son confrère, "car il a fallu prendre le temps de dupliquer ces enregistrements, qui comme par hasard ont atterri au Point et à Mediapart avant d’être transmis à la police".

Faux témoignages

Cette affaire d’enregistrements clandestins, qui sèment le trouble sur les pratiques fiscales de la milliardaire et ses liens avec le pouvoir, a rebondi vendredi avec les dépôts de plaintes de plusieurs protagonistes de l’affaire et la garde à vue de l’ex-comptable de Liliane Bettencourt. Cette dernière, âgée de 87 ans, a déposé une plainte simple pour "atteinte à la vie privée", "faux témoignages" et "vol". Cette plainte vise à la fois l’enregistrement des conversations et leur diffusion.

Selon le parquet de Nanterre, une plainte similaire a été déposée par l’artiste François-Marie Banier, dont le procès pour "abus de faiblesse" de la milliardaire l’opposant à Françoise Bettencourt-Meyers - fille unique de l’héritière - s’ouvre début juillet devant le tribunal correctionnel de Nanterre. Ces plaintes font suite à une enquête préliminaire ouverte en début de semaine, après la transmission à la police de ces enregistrements clandestins par Françoise Bettencourt-Meyers.

21 minutes avec Liliane Bettencourt

LEMONDE.FR

Jeudi 17 juin, Liliane Bettencourt, héritière du groupe L’Oréal, l’une des femmes les plus riches du monde, avait fait savoir qu’elle souhaitait rencontrer Le Monde afin d’évoquer les enregistrements clandestins que son ancien maître d’hôtel avait effectué chez elle entre mai 2009 et mai 2010.

AFP/JOEL SAGET L’entourage de Liliane Bettencourt a mis un terme à l’entretien avec "Le Monde" au bout de 21 minutes et une dizaine de questions.

Vendredi, sur le coup de midi, Le Monde s’est rendu dans l’hôtel particulier que Liliane Bettencourt possède à Neuilly (Hauts-de-Seine). L’entretien n’aura duré que 21 minutes, sous l’œil attentif de Patrick de Maistre, directeur général de Téthys, holding de la famille Bettencourt.

Le Monde a pu poser une dizaine de questions avant d’aborder celle qui fâche. Cette dernière concernait l’île d’Argos, aux Seychelles, qui aurait appartenu à Mme Bettencourt mais sans qu’apparemment le fisc n’en ait été informé. Patrice de Maistre décida alors d’abréger la conversation : "Madame ne s’intéresse pas à ça. Il ne faut pas entrer dans les détails... "

Ces 21 minutes d’entretien ont tout de même permis au Monde d’aborder avec Mme Bettencourt l’affaire des enregistrements de conversations privées par un de ses majordomes, dans lesquels sont notamment cités le nom du ministre du travail Eric Woerth et de son épouse.

Enregistrements qui ont été diffusés et largement commentés cette semaine dans la presse. Mme Bettencourt se dit "moralement outrée" par ces écoutes. "C’est le jeu de ma fille, qui a confié ces bandes à la police. Cela me permet de porter plainte. Il y a eu d’autres affaires d’écoutes auparavant. Mais entre une mère et sa fille, c’est triste", poursuit-elle.

Elle évoque les relations avec sa fille en termes très durs et confirme qu’elle a donné une partie de sa fortune au photographe François-Marie Banier de son plein gré. "Je suis très consciente d’avoir donné une partie de ma fortune. (...) Certains contestent mes choix, mais j’ai les moyens de mes choix. Je les ai toujours."

Quant à l’argent donné aux hommes politiques, la question lui a été posée plus tard dans la journée de vendredi, par écrit. "Nous avons participé, avec mon argent, aux campagnes de ceux dont il était proche. Je poursuis son engagement. A qui je donne, combien je donne, ce sont des choses que je n’ai pas envie de dire mais qui se font dans les règles", a-t-elle répondu.

Les enregistrements de Bettencourt évoquent des comptes en Suisse

LEMONDE.FR avec AFP Mis à jour le 18.06.10 à 21h42

La milliardaire Liliane Bettencourt aurait disposé de comptes bancaires non déclarés en Suisse pour un montant de près de 80 millions d’euros, selon des enregistrements clandestins de conversations révélés par le site Mediapart, qui en a publié des extraits.

AFP/PATRICK KOVARIK Liliane Bettencourt – fille unique d’Eugène Schueller, le fondateur du groupe L’Oréal – est à la tête d’une fortune s’élevant à 15,9 milliards d’euros.

Dans l’un de ces extraits, daté du 27 octobre 2009 par Mediapart, le gestionnaire de fortune de Mme Bettencourt, Patrice de Maistre, lui déclare : "Il faut qu’on arrange les choses avec vos comptes en Suisse. Il ne faut pas que l’on se fasse prendre avant Noël."

Une femme a été entendue par la police vendredi 18 juin dans l’enquête sur les enregistrements clandestins de conversations entre Liliane Bettencourt et ses proches, selon une source proche de l’enquête. D’après Europe 1, qui a révélé l’information, cette femme a été placée en garde à vue. Une information qui n’a pas pu être confirmée.

Il s’agirait de l’épouse de l’informaticien actuellement en garde à vue. D’après Europe 1 elle aurait travaillé comme comptable auprès de l’héritière de L’Oréal, avant d’être licenciée il y a quelques mois.

Cette nouvelle audition intervient quelques heures après la remise en liberté de l’ancien maître d’hôtel de la femme la plus riche de France, soupçonné d’avoir effectué les enregistrements. Ce dernier a été relâché vendredi midi, "dans l’attente de la poursuite des investigations", selon une source judiciaire.

L’informaticien soupçonné d’avoir copié les enregistrements clandestins sur des CD-Roms était en revanche toujours interrogé vendredi par la police. Sa garde à vue a été prolongée de vingt-quatre heures.

Un accord fiscal entre la France et la Suisse, qui devait initialement entrer en vigueur le 1er janvier 2010, aurait permis au fisc français de demander aux autorités helvétiques la levée du secret bancaire en cas de fraude présumée.

Mais la ratification a pris du retard en raison d’un contentieux entre les deux pays sur une liste de contribuables français ayant des comptes cachés en Suisse, récupérée par la France.

Après avoir fait référence à cet accord fiscal, M. de Maistre assure à l’héritière de L’Oréal : "Je suis en train de m’en occuper et de mettre un compte à Singapour. Parce qu’à Singapour, ils ne peuvent rien demander."

Selon cette conversation enregistrée par le maître d’hôtel de Mme Bettencourt, ce compte bancaire en Suisse "est de 12 ou 13 millions". "Et vous en avez un autre, paraît-il, beaucoup plus important", ajoute M. de Maistre. "Je suis allé voir ce compte à Vevey (canton de Vaud), où vous avez quand même 65 millions d’euros", annonce le gestionnaire à la milliardaire lors d’un rendez-vous trois semaines plus tard, le 19 novembre, toujours selon Mediapart.

D’après Mediapart, l’hebdomadaire Le Point et le quotidien Libération, Liliane Bettencourt serait également la propriétaire d’une île des Seychelles, Arros, qu’elle n’aurait toutefois pas déclarée au fisc français.

Le site Internet du Conseil national du tourisme seychellois indique que l’île d’Arros fait partie du groupe des Amirantes, située à 255 kilomètres au sud-ouest de la capitale, Mahé. Selon ce site officiel, l’îlot a été racheté par le prince iranien Shahram Pahlavi-nia en 1975, avant d’être cédé en 1998 "à un nouveau propriétaire privé", qui n’est pas nommé. Libération indique avoir consulté des documents selon lesquels Liliane Bettencourt a racheté cette île à la famille du chah d’Iran "au terme de contrats signés le 16 février 1999".

LA MILLIARDAIRE PORTE PLAINTE POUR ATTEINTE À LA VIE PRIVÉE

Après la révélation de ces enregistrements, la milliardaire Liliane Bettencourt et l’artiste François-Marie Banier ont porté plainte vendredi auprès du parquet de Nanterre pour "atteinte à la vie privée", "vol" et "faux témoignages".

Ces deux plaintes interviennent alors qu’une enquête préliminaire a été ouverte en début de semaine par le parquet, après la transmission à la police de ces enregistrements clandestins par la fille de la milliardaire, Françoise Bettencourt-Meyers. Deux personnes, un ancien maître d’hôtel de Liliane Bettencourt et un informaticien, ont été placés en garde à vue mercredi et jeudi dans le cadre de cette enquête.

Le maître d’hôtel est soupçonné d’avoir enregistré les conversations sur un dictaphone, entre mai 2009 et mai 2010, dans l’hôtel particulier de la milliardaire, à Neuilly-sur-Seine.

L’informaticien, pour sa part, est soupçonné d’avoir enregistré les documents sur des cédéroms. La garde à vue du maître d’hôtel a été levée vendredi sans qu’il soit cité à comparaître devant la justice. Celle de l’informaticien a, en revanche, été prolongée de vingt-quatre heures.

"Dans cette plainte, je souligne qu’il n’est pas crédible que le maître d’hôtel ait agi de son propre chef pendant un an", a précisé l’avocat de Liliane Bettencourt, en rappelant qu’il était prêt à se porter partie civile dans cette affaire, "quelles que soient les suites" données à la procédure en cours. "On peut penser que ce système d’espionnage a été mis en place au bénéfice et à l’initiative de sa fille", a-t-il ajouté.

Bettencourt et Banier portent plainte pour atteinte à la vie privée

Par TF1 News avec agence, mis à jour le 18 juin 2010 à 22:07

Liliane Bettencourt et François-Marie Banier ont chacun déposé une plainte au parquet de Nanterre, après la découverte d’enregistrements de conversations entre la milliardaire et ses proches.

Liliane Bettencourt et François Marie-Banier © TF1-LCI

Si le maître d’hôtel soupçonné d’avoir enregistré clandestinement des conversations entre la milliardaire Liliane Bettencourt et ses proches "ne se considère pas comme un espion" et "assume ses actes", a déclaré vendredi son avocat sur RTL, une plainte pour "atteinte à la vie privée", "vol" et "faux témoignages" a été déposée vendredi au parquet de Nanterre par Liliane Bettencourt, après la découverte d’enregistrements de conversations entre la milliardaire et ses proches, a-t-on appris auprès de son avocat, Me Georges Kiejman.

Cette plainte simple, déposée vendredi matin, vise non seulement les faits d’enregistrement des conversations mais aussi leur diffusion, a précisé Me Kiejman. "Dans cette plainte, je souligne qu’il n’est pas crédible que le maître d’hôtel ait agi de son propre chef pendant un an", a indiqué Me Kiejman.

"On peut penser que ce système d’espionnage a été mis en place au bénéfice et à l’initiative de sa fille", a-t-il ajouté. Selon le même parquet, une deuxième plainte pour atteinte à la vie privée a été déposée vendredi par l’artiste François-Marie Banier, dont le procès pour "abus de faiblesse" doit s’ouvrir début juillet devant le tribunal correctionnel de Nanterre.

Une femme entendue

L’enquête, confiée à la la brigade financière et à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), a progressé vendredi avec l’audition d’une femme qui aurait travaillé comme comptable auprès de l’héritière de L’Oréal avant d’être licenciée voilà quelques mois. Selon Europe 1, cette femme a été placée en garde à vue.

L’ancien maître d’hôtel de Mme Bettencourt, soupçonné d’avoir effectué les enregistrements, a pour sa part été remis en liberté après 48h de garde à vue. La garde à vue d’un informaticien, soupçonné d’avoir copié les enregistrements sur des CD-Roms et interrogé depuis jeudi par la police, a pour sa part été prolongée de 24 heures.

Révélés par le site Médiapart, les enregistrements clandestins ont mis en lumière la fragilité psychologique de l’héritière de L’Oréal mais aussi des opérations financières destinées à échapper au fisc, des immixtions de l’Elysée dans la procédure judiciaire, et les liens entre la milliardaire et le ministre du Travail, Eric Woerth, et son épouse.

Dans l’un de ces extraits, daté du 23 avril 2010, le gestionnaire de la fortune de Mme Bettencourt, Patrice de Maistre, explique à la milliardaire avoir vu Patrick Ouart, conseiller pour les affaires judiciaires de Nicolas Sarkozy jusque fin 2009. "Il a voulu me voir l’autre jour et il m’a dit, M. de Maistre, le président continue de suivre ça de très près", affirme M. de Maistre.

Un autre enregistrement évoque l’existence de comptes bancaires de Liliane Bettencourt non déclarés en Suisse pour un montant de près de 80 millions d’euros. Interrogé à ce sujet, Me Kiejman, a indiqué ne pas vouloir se "prononcer" sur le contenu des enregistrements, pour éviter de "faire le jeu des personnes qui les ont réalisés".

La révélation de ces enregistrements a par ailleurs pris un tour politique vendredi soir, Martine Aubry (PS) demandant "la transparence" et "la clarté" dans cette affaire et celle de l’attentat de Karachi, jugeant que "tout ce qui se passe actuellement donne une drôle de coloration à notre République" .

"Si cette affaire et si ces enregistrements se révèlent vrais, nous sommes face là à un scandale d’Etat qui doit entraîner la démission du président de la République ou sa destitution", a affirmé pour sa part la vice-présidente du FN Marine Le Pen.

Bettencourt : Woerth réaffirme ne pas avoir touché d’argent

Par TF News avec agence, mis à jour le 18 juin 2010 à 09:44

Le ministre français du Travail, Eric Woerth, s’est défendu jeudi soir d’être intervenu pour la situation fiscale de Liliane Bettencourt ou d’avoir reçu de l’argent de la femme la plus riche de France.

Liliane Bettencourt et Eric Woerth

Eric Woerth, décidément au coeur de l’information. Après la réforme des retraites, c’est l’affaire Bettencourt. Le ministre du travail a nié jeudi soir d’avoir tenu un quelconque rôle quant à la situation fiscale de la femme la plus riche de France, ou d’avoir reçu de l’argent de celle-ci.

Dans un communiqué, le ministre estime que ces allégations visent à porter atteinte à sa réputation, "au moment où, en tant que ministre du Travail", il présente la réforme des retraites, "ce qui ne me semble pas relever du hasard." Il ajoute qu’il se réserve, compte tenu de la gravité des allégations, la possibilité de porter plainte pour diffamation.

Le site Mediapart a publié des enregistrements pirates réalisés entre mai 2009 et mai 2010 par un maître d’hôtel de Liliane Bettencourt, qui a été placé en garde à vue par la police pour atteinte à la vie privée. Le nom d’Eric Woerth y apparaît à plusieurs reprises, au côté de celui de son épouse, Florence, qui travaillait alors pour Clymène, société chargée de gérer le patrimoine de l’actionnaire principale du géant des cosmétiques L’Oréal.

Les enregistrements remis à la police laissent présumer des interventions de l’entourage de Nicolas Sarkozy en faveur de Liliane Bettencourt dans le procès qui l’oppose à sa fille, ainsi que des dons financiers à plusieurs personnalités de la majorité, dont Eric Woerth et Valérie Pécresse.

Des dons pour la campagne ?

Evoquant les propos selon lesquels il serait intervenu pour la situation fiscale de Liliane Bettencourt, le ministre assure : "Ce sont des allégations totalement dénuées de fondement. Elles sont d’autant plus ridicules que je rappelle qu’en tant que ministre du Budget j’ai mené une lutte acharnée contre l’évasion fiscale et les paradis fiscaux.

" De même, Eric Woerth dément avoir imposé sa femme dans la société Clymène. "Jamais, en aucune façon, je ne suis intervenu pour que mon épouse obtienne ce poste. Florence Woerth est entrée chez Clymène par choix professionnel, grâce à sa formation et à son expérience", dit-il.

Enfin, le ministre assure que les allégations selon lesquelles sa femme ou lui aurait reçu de l’argent de Liliane Bettencourt sont "totalement dénuées de fondement".

Dans la matinée, sur RTL, Eric Woerth, qui est trésorier de l’UMP, avait cependant jugé "possible qu’il y ait eu des dons dans le cadre de la campagne" pour les élections régionales des 14 et 21 mars 2009. "La loi le permet. Tout Français peut contribuer à la vie d’un parti politique", a-t-il dit. La ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, était la candidate de la majorité en Ile-de-France.

Dans l’un des enregistrements, Patrice de Maistre s’adresserait à Liliane Bettencourt en ces termes : "Elle (Valérie Pécresse) va perdre, mais il faut que l’on montre votre soutien. Le deuxième, c’est le ministre du Budget (Eric Woerth à l’époque-NDLR). Il faut aussi l’aider. Et le troisième, c’est Nicolas Sarkozy", dit le gestionnaire.

La garde à vue de l’ancien employé de Liliane Bettencourt à l’origine d’enregistrements clandestins a été prolongée jeudi de 24 heures, a-t-on appris au parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine). Cet homme a enregistré clandestinement pendant plusieurs mois en 2009 des conversations entre sa patronne et d’autres personnes, notamment son gestionnaire de fortune. Une procédure a été ouverte par le parquet de Nanterre pour "atteinte à la vie privée", ce qui pourrait valoir des poursuites à cet homme.

Françoise Meyers-Bettencourt, fille de la milliardaire, a remis les enregistrements à la police. Elle cherche depuis deux ans à faire condamner pour "abus de faiblesse" un photographe, François-Marie Banier, à qui sa mère, âgée de 87 ans, a fait don de près d’un milliard d’euros.

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