AID Association initiatives dionysiennes
La France rêvée de Sarkozy pour les pauvres

Petits boulots, CDD et combines

mercredi 29 octobre 2008 par JMT

Plutôt que d’être exploités par les hypermarchés qui paient au rabais, certains se lancent dans des petits boulots, comme le trafic de cigarettes, aux débouchés assurés vu les problèmes de pouvoir d’achat et la hausse des taxes. Est-ce mieux d’être au chômage ou d ’accepter un CDD de 3 mois ? juste pour l’Etat car ca nettoie les statistiques du chômage. Ne comptez pas sur le livret A pour faire fortune, son taux devrait baisser "du fait de la baisse prévue de l’inflation". Ca devrait aider la Caisse d’Epargne à boucher le trou de 750 millions creusé par son trader inconscient ?

Sarkozy veut des CDD plus souples pendant la crise

Europe1, 29/10/2008, 16h23

En déplacement mardi à Rethel dans les Ardennes, Nicolas Sarkozy a dévoilé une série de mesures du volet "social" de son plan anti-crise. Parmi elles : la possibilité pour les petites et moyennes entreprises de recruter des CDD, et ce sans restriction, pendant la durée de la crise. "Si en période de forte croissance un CDD en plus c’est un CDI en moins, à l’inverse en phase de ralentissement, un CDD en plus c’est un chômeur en moins", a argumenté le chef de l’Etat pour justifier cet assouplissement qui devrait être au menu des discussions des partenaires sociaux d’ici la fin de l’année.

"Si en période de forte croissance un CDD en plus c’est un CDI en moins, à l’inverse en phase de ralentissement, un CDD en plus c’est un chômeur en moins" : la déclaration est intervenue au milieu d’un discours dense de Nicolas Sarkozy mardi à Rethel dans les Ardennes.

Mais au milieu des autres mesures annoncées par le chef de l’Etat dans le volet "social" de son plan anti-crise, l’assouplissement des conditions du recours aux contrats à durée déterminée dans les petites et moyennes entreprises est bien une des pistes de travail importantes du gouvernement, et ce depuis plusieurs semaines déjà.

Les conseillers du ministre du travail, Xavier Bertrand, planchent sur deux assouplissements en particulier. D’abord, la liste des motifs qui peuvent justifier un recours aux CDD pourrait être élargie, au-delà des surcroîts temporaires d’activité et des remplacements d’autres salariés absents (comme lors des congés maternité par exemple). A terme, la notion même de motif pourrait disparaître. Autre voie pour assouplir les CDD : le nombre de renouvellement qui pourrait aller au-delà de deux et au-delà de 18 mois.

Des assouplissements qui risquent de prendre à rebrousse-poil les syndicats. Nicolas Sarkozy a fixé une limite en assurant que ces aménagements ne seraient possibles que pendant la période de crise. Mais le président de la République est décidé à aller vite sur ce dossier : il compte sur le grand rendez-vous social, dont il a annoncé la tenue d’ici à la fin de l’année, pour saisir officiellement les partenaires sociaux sur le sujet.

Salariés sous-payés : Carrefour condamné

Le Mercredi 29 Octobre 2008 à 12h39

Le groupe de distribution Carrefour vient d’être condamné à verser plus d’1,2 million d’euros à 429 salariés de ses magasins situé près de Lyon. L’enseigne a été reconnue coupable le 24 octobre par le tribunal de police de « paiement par employeur de salaire inférieur au minimum mensuel garanti » et doit verser au Trésor Public une amende de 3 000 euros pour chacun de ses 257 employés à Ecully et 172 à Givors.

Les syndicats entendent aller aux Prudhommes afin que chaque salarié obtienne le rattrapage de son salaire. Selon l’avocat de la CGT, ces employés étaient payés 5 % en dessous du Smic, grâce à une pratique répandue dans la grande distribution, qui consistait pour l’enseigne à inclure dans le Smic horaire les rémunérations des temps de pause.

Or cette pratique est interdite puisque le salaire minimum ne doit prendre en compte uniquement que le temps de travail effectif, et payer les pauses en plus. Ainsi, sur la fiche de paie des plus bas salaires, il manquait environ 63 euros par mois.

Or le calcul n’apparaissait pas sur les feuilles de paie des salariés. Où n’était mentionné que le taux horaire global. Une pratique qui fait d’ailleurs l’objet d’un PV supplémentaire de l’inspection du travail du Rhône.

Ce deuxième volet du dossier doit être audiencé dans le mois. Depuis le mouvement des grèves des caissières de l’an dernier pour la revalorisation des salaires, les temps de pause n’entrent plus dans le calcul du smic horaire des employés de Carrefour, affirme le blog Lyon de Libération.

L’enseigne, qui entend faire appel, devra aussi débourser 75 000 euros de dommages et intérêts à la CGT, à la CFDT et à FO, parties civiles dans le procès.

Cette pratique de compter les pauses dans le calcul du salaire horaire est répandue dans de nombreuses enseignes. L’inspection du travail qui avait verbalisé Carrefour en 2004, a épinglé une quarantaine de fois les grands groupes du secteur, à commencer par Auchan, Champion...

A Benhaiem

Les douaniers aux prises avec la hausse du trafic de tabac

Le Mercredi 29 Octobre 2008 à 11h47

Le trafic de tabac en France atteint des sommets cette année, depuis la forte hausse du prix des cigarettes amorcée en 2003. Un constat que les douaniers confirment au vu du bond de 242 % des saisies sur les six derniers mois.

Un reportage diffusé sur Tf1 le 27 octobre au journal télévisé intitulé « Contrebande de cigarettes : un trafic qui ne connaît pas la crise » démontrait que les saisies ne cessent d’augmenter.

Plus de 400 000 paquets de cigarettes sont saisis chaque année à la frontière avec Andorre. Sur la route, le rythme des contrôles s’accélère obligeant les contrebandiers à passer par la montagne la nuit.

Le centre de tri postal de Roissy, quant à lui, saisit régulièrement des contrefaçons dont certaines comportent du plomb, substance hautement toxique. Le Figaro confirme ce matin cette tendance avec des chiffres éloquents : 6 647 constatations en matière de tabac, débouchant sur l’interception de 151,1 tonnes de marchandises clandestines en une année.

Les techniques pour dissimuler les cartouches rivalisent d’ingéniosité, même si elles ne déjouent pas toujours l’attention des douaniers : cartons de pains et pâtisseries, meubles en kit, hottes aspirantes... A eux seuls les contrôles effectués en Ile-de-France ont permis de saisir 8,42 tonnes de cigarettes transitant parmi le flot des courriers.

Serait-ce dans l’idée d’endiguer ce phénomène qu’Eric Woerth, ministre du budget, a exclu le 12 octobre une augmentation des taxes sur le tabac en 2009 ? Selon lui, l’idée était surtout de rassurer les buralistes concernant une éventuelle hausse de 10 % du prix des cigarettes.

Quoi qu’il en soit l’industrie du tabac ne connaît pas ses jours les plus heureux avec l’annonce début octobre d’Altadis, fabricant de cigarettes racheté par Imperial Tobacco et ex-SEITA, de vouloir supprimer 1 060 emplois en France, entraînant dans la foulée la fermeture des usines de Metz et Strasbourg. Cette annonce a d’ailleurs provoqué une manifestation regroupant 500 salariés de l’entreprise à Paris mi-octobre.

La décision totale d’interdire de fumer dans les lieux publics, accompagnée par l’augmentation des prix, ont eu un net impact sur les ventes de cigarettes.

Par ailleurs, des scientifiques chinois aimeraient que leur gouvernement prenne ce type de mesures et ils tentent de l’alarmer en prévoyant qu’ à partir de 2025, près de 80 millions de décès prématurés se produiront en Chine, entre autres liés au tabac, si aucune mesure préventive d’envergure n’est prise, selon le site Internet britannique The Lancet.

Lien vers le reportage de TF1

Annabel Benhaiem

Epargne - Le livret A à 4%, c’est bientôt fini

le 29/10/2008 - 09h08

Le ralentissement de l’inflation aidant, la rémunération du livret A passera de 4 à 3,5%, voire 3% selon l’importance de la baisse de l’inflation. Une baisse d’un point de ce taux permettrait aux organismes en charge du logement social une économie de 900 millions d’euros.

Crédit Photo : TF1/LCI Archives.

Finie l’aubaine d’un livret A à 4%. Le taux du produit d’épargne préféré des Français, particulièrement élevé depuis le 1er août 2008, va être revu à la baisse en février 2009. Selon les informations du quotidien économique la Tribune, la rémunération du produit chouchou des Français devrait passer de 4 à 3,5%, voire 3%.

Cette baisse est inéluctable. Son calcul est basé depuis quatre ans selon une méthode automatique fondée sur le niveau de l’inflation et des taux interbancaires. Or, la chute sensible du prix du pétrole et des matières premières et la baisse annoncée des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE) va entraîner une baisse naturelle de l’indice des prix à la consommation.

Les organismes HLM gagnants

Pourtant, le livret A ainsi que le livret bleu, ne se sont jamais aussi bien portés. Outre son taux élevé, ils ont bénéficié de la volonté des épargnants de se replier vers des moyens d’épargne moins risqués en pleine crise boursière. Résultat : 16 milliards d’euros collectés par la Poste, la Caisse d’Epargne et le Crédit mutuel. Un record. La baisse du taux du livret arrive donc au mauvais moment pour l’ensemble des banques qui pourront le distribuer à compter du 1er janvier.

Mais cette baisse fait aussi des heureux : les organismes HLM, dépendant de la Caisse des dépôts, pénalisés jusqu’ici par la hausse du taux du livret A. La collecte du produit d’épargne permet à la Caisse des dépôts de redistribuer cette manne sous forme de prêt pour le financement du logement social.

Depuis plusieurs années, le coût du prêt standard n’a cessé de baisser. Avec la baisse du taux de rémunération du livret, cette baisse va être amplifiée. En effet, le coût du prêt accordé aux organismes sociaux est indexé au taux du livret A. Pour exemple, la baisse d’un point de ce taux leur permettrait une économie de 900 millions d’euros.

Un des traders de la Caisse d’Epargne en garde à vue

Le Mercredi 29 Octobre 2008 à 01h22

Le trader soupçonné d’être à l’origine des 751 millions d’euros de pertes enregistrées par la Caisse d’Epargne a été placé en garde à vue ce matin. Vendredi dernier, le groupe avait déposé plainte contre X pour « abus de confiance ».

La banque avait constaté des « éléments troublants » sur les conditions de réalisation des opérations qui avaient été à l’origine des pertes. Elle avait annoncé qu’elle se constituerait partie civile « dès qu’une information judiciaire sera ouverte ».

Obsèques - Les bonnes affaires des croque-morts

D’après agence - le 28/10/2008 - 15h48

L’UFC-Que choisir dénonce mardi la "hausse considérable" des coûts des obsèques et "les différences de prix totalement injustifiées". "Alors qu’elles sont déjà fragilisées par l’émotion du décès, les familles ne sont, le plus souvent, pas en état de prendre du recul et de comparer les prestations proposées", explique l’association.

Crédit Photo : sxc.hu

Le business de la mort se porte bien. Trop bien pour être tout à fait honnête ? L’UFC-Que choisir a dénoncé mardi la "hausse considérable" des coûts des obsèques et "les différences de prix totalement injustifiées", épinglant aussi des contrats d’assurance obsèques inadaptés. Refus d’établir un devis, devis incomparables, prestations imposées sont quelques-uns des abus dénoncés par l’association de consommateurs dans une enquête publiée mardi et menée en mars auprès de 590 entreprises de pompes funèbres réparties sur 82 départements.

"Les familles de défunt ne bénéficient pas de ces conditions de concurrence optimales", estime l’UFC-Que choisir. "Des facteurs psychologiques expliquent pour partie cette contradiction : alors qu’elles sont déjà fragilisées par l’émotion du décès, les familles ne sont, le plus souvent, pas en état de prendre du recul et de comparer les prestations proposées". Ces familles acceptent souvent "le devis établi par le premier opérateur funéraire rencontré", explique-t-elle.

"Les disparités importantes de tarifs au sein d’un même territoire local attestent de l’absence de concurrence par les prix", indique l’étude qui note qu’en valeur absolue, les devis établis à partir d’une demande identique peuvent varier de 1.586 euros à 10.248 euros, en fonction des prestations ajoutées à celles qui sont réclamées.

Dans une autre enquête sur les assurances obsèques menée auprès de 788 agences d’assurances, UFC-Que choisir souligne la "méconnaissance" des conseillers sur les contrats d’assurance obsèques en prestations, qui à l’inverse des contrats en capital prennent en charge non seulement le financement des obsèques mais aussi leur organisation. En outre, dans de nombreux cas, les produits et prestations ne sont pas détaillés et aucun choix n’est prévu pour l’assuré, révèle l’association.

Video

Crise financière : La flambée de Volkswagen

29 octobre 2008 - 09h42

L’action Volkswagen a dépassé mardi les 1000 euros à la Bourse de Francfort sur des achats de panique des spéculateurs, le titre étant devenu denrée rare depuis que le constructeur de bolides Porsche s’est assuré près des trois quarts du capital.


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