AID Association initiatives dionysiennes
L’hyperprésident mène sa campagne d’Irlande

Ecouter et comprendre les irlandais !

Mais que peut comprendre un buveur d’eau aux irlandais ?

lundi 21 juillet 2008 par JMT

Miracle de la langue de bois et de l’autisme : "J’ai besoin de comprendre le message que les IRLANDAIS veulent faire passer en votant "non" à un traité signé par les REPRESENTANTS de 27 pays", a-t-il indiqué selon la traduction anglaise de ses réponses à une série de questions écrites posées par le journal.

La seule chose à comprendre c’est que dans toute l’UE , la ratification parlementaire occulte totalement la parole des citoyens qui ont une autre vision de l’Europe, qui n’est pas celle de ceux qui sont juges et partie, bénéficiaires personnels des décisions qu’ils prennent, soit-disant au nom de tous.

UE - Sarkozy à Dublin, l’Irlande réclame de "la patience"

le 21/07/2008 - 16h33

Crédit Photo : LCI Nicolas Sarkozy au Creusot, le 3 juillet 2008

Nicolas Sarkozy, président en exercice de l’UE, est à Dublin pour "écouter et comprendre" le refus irlandais du traité de Lisbonne. De son côté, le Premier ministre irlandais a affirmé que son pays avait besoin de "patience" et de "compréhension."

Nicolas Sarkozy est arrivé lundi à Dublin pour "une visite d’écoute" au cours de laquelle il tentera de comprendre les raisons du rejet par les Irlandais du traité de Lisbonne. Les Irlandais entendent pourtant faire respecter ce choix. Des dizaines de manifestants venus protester contre sa venue aux abords de la résidence du Premier ministre, Brian Cowen, affichaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : "Sarkozy, no means no".

Le Premier ministre, lui même, affirme dans une tribune publiée mardi dans le Irish Times, que son pays a besoin de "patience" et de "compréhension" après le "non" lancé il y a cinq semaines par 53,4% de ses concitoyens. "J’ai activement fait campagne pour le ’oui’. J’ai été très déçu par le résultat (...) mais nous vivons en démocratie", écrit-il dans ce message qui semble adressé à Nicolas Sarkozy, dont les propos tenus mardi dernier à huis clos présentant un nouveau référendum irlandais comme inéluctable ont froissé nombre de "nonistes".

Aucune percée notable en perspective

Après un premier tête-à-tête avec Brian Cowen, Nicolas Sarkozy devait avoir un déjeuner de travail en présence des ministres des Affaires étrangères français Bernard Kouchner et irlandais Micheal Martin. Il devait ensuite rencontrer des chrétiens démocrates et des travaillistes, partisans du "oui", qui ont obtenu une rencontre particulière après avoir refusé d’être "mélangés" aux autres personnalités irlandaises conviées à la Résidence de France.

Nicolas Sarkozy s’entretiendra avec ces dernières dans un deuxième temps. Chaque représentant - des jeunes, des fermiers, des syndicats, du patronat, leaders politiques partisans du "non" comme Gerry Adams, du parti nationaliste Sinn Fein, etc - aura trois minutes pour s’exprimer.

La visite de Nicolas Sarkozy à Dublin, qui devrait être de retour dans la soirée, se terminera par une conférence de presse avec Brian Cowen . Mais cette visite ne devrait déboucher sur aucune percée notable. Si la voie d’un nouveau référendum semble être la seule option juridiquement envisageable pour sortir de l’impasse créée par le "non", elle est politiquement difficile à défendre pour le moment.

(D’après agence)

UE : Sarkozy en visite à Dublin pour "comprendre" les raisons du non irlandais

AFP - lundi 21 juillet 2008, 14h10

Le président français Nicolas Sarkozy a été accueilli par plusieurs centaines de manifestants lundi à son arrivée à Dublin, où il a entamé une visite controversée pour tenter de comprendre les raisons du "non" des Irlandais au traité de Lisbonne.

Au cours de ce bref déplacement, M. Sarkozy, qui assure la présidence de l’Union européenne (UE), devait rencontrer le Premier ministre irlandais Brian Cowen lors d’un déjeuner de travail, puis s’entretenir à partir de 13h45 GMT avec les responsables des principaux partis.

Une réunion séparée était ensuite prévue à l’ambassade de France avec des représentants des camps du "oui" et du "non", notamment le dirigeant du parti Sinn Féin, Gerry Adams, seule formation représentée au Parlement à avoir appelé à voter non, ou le responsable de l’assocation Libertas Declan Ganley.

MM. Sarkozy et Cowen devaient donner une conférence de presse commune à 16h00 GMT.

Des manifestations, réunissant quelques centaines de personnes dans le centre de Dublin, ont accompagné sa venue.

Des opposants au traité de Lisbonne brandissaient des pancartes demandant "Sarkozy, respectez le vote sur Lisbonne. Non c’est non", ou assurant "Le traité de Lisbonne est mort".

Plusieurs manifestants ont même brandi des pancartes affirmant "casse-toi pauvre con Sarkozy", en référence à l’invective lancée par le président français à un visiteur du salon de l’agriculture à Paris en février dernier.

Mais M. Sarkozy avait aussi ses partisans, avec les agriculteurs irlandais appréciant sa position de fermeté sur la question de la libéralisation du commerce mondial.

Dans un point de vue publié lundi dans l’Irish Times, M. Cowen a appelé ses partenaires européens à respecter le vote irlandais.

Expliquant que l’UE devait encore boucler sa "phase de consultation et d’analyse", le "taoiseach" (Premier ministre en gaélique) a réclamé "la patience et la compréhension de nos partenaires au cours des prochains mois, afin que nous puissions achever ce processus".

"Je respecte pleinement le verdict du peuple irlandais, et je l’ai dit clairement à mes collègues européens. Je leur ai également fait savoir que j’attendais qu’ils en fassent autant", a-t-il ajouté.

Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner, qui accompagne M. Sarkozy à Dublin, a assuré qu’il n’était pas dans les intentions françaises de bousculer l’Irlande.

"Nous allons là-bas (à Dublin) en tant que France présidente de l’Union européenne et non pas en tant que +France donneuse de leçons+. Nous écouterons chaque camp", a-t-il déclaré au quotidien britannique Times.

Se disant prêt à "écouter", le chef de l’Etat français avait pour sa part expliqué, dans une interview au quotidien Irish Times parue samedi, vouloir "comprendre" les raisons du "non" à 53% au référendum du 12 juin en Irlande.

"J’ai besoin de comprendre le message que les Irlandais veulent faire passer en votant +non+ à un traité signé par les représentants de 27 pays", a-t-il indiqué selon la traduction anglaise de ses réponses à une série de questions écrites posées par le journal.

M. Sarkozy avait auparavant suscité la colère en Irlande, en jugeant en début de semaine passée devant des députés de son parti que les "Irlandais devront revoter".

Aucune percée n’est attendue à l’occasion de cette visite, Dublin ayant besoin de temps pour réfléchir à une sortie de crise, selon des diplomates français et irlandais.

L’Irlande est le seul pays obligé, par sa Constitution, à soumettre le traité européen à référendum.

Les 26 autres pays de l’UE le soumettent à une ratification parlementaire.

Nicolas Sarkozy à Dublin, au pays du "non, c’est non"

REUTERS - lundi 21 juillet 2008, 13h46 par Elizabeth Pineau

Nicolas Sarkozy est arrivé lundi à Dublin animé du souci affiché de comprendre les raisons du rejet par les Irlandais du traité de Lisbonne, un choix que ces derniers entendent faire respecter.

"Sarkozy : no means no" ("Sarkozy : non, c’est non") pouvait-on lire sur une banderole installée sur un pont d’autoroute proche de l’aéroport où le chef de l’Etat, président en exercice de l’Union européenne, est arrivé à la mi-journée.

Un slogan que l’on retrouvait dans la bouche de dizaines de manifestants venus protester contre sa venue aux abords de la résidence du Premier ministre, Brian Cowen.

Dans une tribune publiée mardi dans le Irish Times, ce dernier affirme que son pays a besoin de "patience" et de "compréhension" après le "non" lancé il y a cinq semaines par 53,4% de ses concitoyens.

"J’ai activement fait campagne pour le ’oui’. J’ai été très déçu par le résultat (...) mais nous vivons en démocratie", écrit-il dans ce message qui semble adressé à Nicolas Sarkozy, dont les propos tenus mardi dernier à huis clos présentant un nouveau référendum irlandais comme inéluctable ont froissé nombre de "nonistes".

"Cowen dit à Sarkozy de reculer sur l’idée d’un second vote", titre de son côté l’Irish Independent, faisant de nouveau référence à la "gaffe" (sic) du président français.

Après un premier tête-à-tête avec Brian Cowen, Nicolas Sarkozy devait avoir un déjeuner de travail en présence des ministres des Affaires étrangères français Bernard Kouchner et irlandais Micheal Martin.

Il devait ensuite rencontrer des chrétiens démocrates et des travaillistes, partisans du "oui", qui ont obtenu une rencontre particulière après avoir refusé d’être "mélangés" aux autres personnalités irlandaises conviées à la Résidence de France.

Nicolas Sarkozy s’entretiendra avec ces dernières dans un deuxième temps. Chaque représentant - des jeunes, des fermiers, des syndicats, du patronat, leaders politiques partisans du "non" comme Gerry Adams, du parti nationaliste Sinn Féin, etc. - aura trois minutes pour s’exprimer.

"IL N’A AUCUN DROIT D’ÊTRE ICI"

Principal message adressé au président français : "Respectez notre choix", comme l’ont réclamé les manifestants aux abords du "Matignon" irlandais.

"Non, et encore non", pouvait-on lire sur les banderoles au-dessus d’un portrait de Sarkozy barré d’un trait rouge.

"Il n’a aucun droit d’être ici. Non, c’est non et ça veut dire que le traité de Lisbonne est mort", a déclaré à Reuters Fiona O’Loughlin.

Cette mère au foyer a dit "non" le 12 juin car elle estime que le traité "met en danger la neutralité de l’Irlande et favorise les grands patrons et les capitalistes".

"Bienvenue, Nicolas Sarkozy", ont en revanche inscrit sur des panneaux accrochés à des tracteurs des centaines d’agriculteurs.

Venus de toute l’Irlande, ils demandent le soutien du président français dans les négociations à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qui entrent cette semaine dans leur phase finale. Ils estiment avoir avec lui un adversaire commun : le commissaire européen au Commerce, Peter Mandelson.

"Nous avons été encouragés par ce que le président Sarkozy a dit", a déclaré à la presse Catherine Lascurettes, de l’Association des fermiers irlandais. "Nous espérons qu’il va arrêter la braderie (de notre agriculture) par Mandelson."

La visite de Nicolas Sarkozy à Dublin, qui se terminera par une conférence de presse avec Brian Cowen, ne devrait déboucher sur aucune percée notable.

Si la voie d’un nouveau référendum semble être la seule option juridiquement envisageable pour sortir de l’impasse créée par le "non", elle est politiquement difficile à défendre pour le moment.

Brian Cowen a demandé du temps à ses homologues européens pour définir la marche à suivre ; il remettra en octobre un rapport préliminaire sur le sujet. Nicolas Sarkozy devait être de retour en France en fin de journée.

Elizabeth Pineau, édité par Thierry Lévêque


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