AID Association initiatives dionysiennes
Sommes-nous tous complices de notre république égoïste et radine ?

Commémoration ne vaut pas biftons !

vendredi 8 mai 2009 par JMT

Le président Nicolas Sarkozy a commémoré vendredi sur la plage de La Nartelle, à Sainte-Maxime (Var), la victoire du 8 mai 1945 sur l’Allemagne nazie. Immobilisé depuis la mi-mars par un problème technique, le Charles-de-Gaulle, le seul porte-avions de la marine française, devrait reprendre du service en septembre, a annoncé vendredi Nicolas Sarkozy.

Plus d’un millier de personnes selon les organisateurs, 300 selon la police, ont défilé vendredi à Paris à l’appel du Mouvement des Indigènes de la République (MIR) pour réclamer la reconnaissance du "massacre de Sétif le 8 mai 1945" et dénoncer les discriminations en France.

Dénonçant un "demi-siècle d’injustice", un collectif d’associations a manifesté vendredi à Paris pour réclamer une revalorisation des pensions des soldats des anciennes colonies françaises.

Le président Nicolas Sarkozy présidera vendredi dans le Var les commémorations de la capitulation de l’Allemagne nazie le 8 mai 1945.

8 mai - Sarkozy : "Ne plus haïr, ne pas oublier"

le 08/05/2009 - 21h55

Le président Nicolas Sarkozy a commémoré vendredi sur la plage de La Nartelle, à Sainte-Maxime (Var), la victoire du 8 mai 1945 sur l’Allemagne nazie. Immobilisé depuis la mi-mars par un problème technique, le Charles-de-Gaulle, le seul porte-avions de la marine française, devrait reprendre du service en septembre, a annoncé vendredi Nicolas Sarkozy.

Crédit Photo : REUTERS Le président a célébré le 64è anniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie sur la plage de La Nartelle, dans le Var

Le président Nicolas Sarkozy est arrivé vendredi peu avant 11h30 sur la plage de La Nartelle, à Sainte-Maxime (Var), pour commémorer la victoire du 8 mai 1945 sur l’Allemagne nazie.

Auparavant, Nicolas Sarkozy avait déposé une gerbe au pied de la statue du général de Gaulle, à Paris, lançant ainsi les célébrations. Dans les faits, la capitulation avait été signée le 7 mai 1945, à 2h45, à Reims, au quartier général des forces alliées du général Eisenhower, par le général Jodl, et le lendemain soir, 8 mai, à Berlin.

Le chef de l’Etat était accompagné du Premier ministre François Fillon, des ministres de la Défense Hervé Morin et de l’Immigration Eric Besson, du secrétaire d’Etat aux Anciens combattants Jean-Marie Bockel ainsi que des présidents du Sénat Gérard Larcher et de l’Assemblée nationale Bernard Accoyer. Nicolas Sarkozy a tenu un discours revenant sur la victoire militaire mais aussi sur la nécessaire réconciliation : "Ne plus haïr, ne pas oublier", a-t-il déclaré en ce sens.

Sarkozy : le porte-avions Charles de Gaulle "de retour dès septembre"

La Nartelle a été l’une des zones choisies par les Alliés pour le débarquement en Provence, le 15 août 1944, ouvrant ainsi un deuxième front en France, après le débarquement du 6 juin 1944 en Normandie.

Dans un message remis à la presse, le président de la République expliquait que, depuis son élection, il a souhaité organiser la cérémonie nationale du 8 mai "non plus seulement à Paris mais aussi dans les hauts lieux de notre mémoire qui symbolisent la lutte de la France combattante pour sa liberté et contre la barbarie".

L’année dernière, il avait présidé les commémorations du 8 mai 1945 sur la plage normande de Ouistreham. En 2008 également, il avait également décentralisé la cérémonie nationale du 11 novembre à Douaumont (Meuse).

Après la cérémonie militaire sur la plage de La Nartelle, le chef de l’Etat a présidé une revue navale aux larges des côtes, avec défilé aérien. Une revue navale est constituée de bâtiments et d’aéronefs défilant en ligne de file, les uns derrière les autres.

De 1958 à 2004, sept revues navales ont été présentées aux chefs de l’Etat. A l’issue de cette revue navale et aérienne à laquelle il a assisté depuis le navire de projection et de commandement Mistral, Nicolas Sarkozy a aussi affirmé que le porte-avions Charles-de-Gaulle actuellement en réparation à Toulon reprendrait du service en septembre.

"Je suis désolé parce que j’aurais bien aimé que les Français le voient, c’est une fierté. Mais il a fallu changer des pièces, réparer. Ce sont des choses qui arrivent", a déclaré le président. En service depuis 2001, le Charles-de-Gaulle, qui sortait d’importants travaux de révision ayant duré 18 mois jusqu’en novembre 2008, a dû regagner la cale sèche en mars en raison d’une usure anormale de pièces de son système de propulsion.

Nicolas Sarkozy a aussi annoncé que le président américain Barack Obama arriverait en Normandie "dès le 5 juin au soir", pour la commémoration du Débarquement des Alliés du 6 juin 1944.

Les Indigènes de la République commémorent "le massacre de Sétif" de 1945

AFP - vendredi 8 mai 2009, 20h39

Plus d’un millier de personnes selon les organisateurs, 300 selon la police, ont défilé vendredi à Paris à l’appel du Mouvement des Indigènes de la République (MIR) pour réclamer la reconnaissance du "massacre de Sétif le 8 mai 1945" et dénoncer les discriminations en France.

Le cortège s’est ébranlé du boulevard Barbès (XVIIIe arrondissement) à la Place de Clichy (XVIIe), derrière une banderole dénonciatrice : "Si nous sommes ici, c’est que vous étiez là-bas".

Cette marche est la cinquième organisée par le MIR. Créé en 2005, ce mouvement dit vouloir "combattre les inégalités raciales qui cantonnent les Noirs, les Arabes et les musulmans à un statut analogue à celui des indigènes dans les anciennes colonies".

Tout en scandant "Sarkozy que fais-tu ? Les Indigènes sont dans la rue", mêlés à des slogans pro-palestiniens, les manifestants brandissaient vendredi des portraits de Nelson Mandela, Che Guevara, Yasser Arafat ou encore du leader du Hezbollah Hassan Nasrallah.

"Le 8 mai 1945 est le jour de la fin du régime de Vichy et du rétablissement de l’Etat de droit mais le même jour il y a eu le massacre de Sétif", a rappelé la porte-parole du mouvement, Houria Bouteldja.

La répression par les forces françaises des manifestations pro-indépendantistes à Sétif, Guelma et Kherrata, trois villes de l’est algérien, a fait des milliers de morts. Alors que les Algériens parlent de 45.000 victimes, du côté français, les chiffres varient, selon les sources, entre 1.500 et 20.000 morts, dont 103 Européens.

Pour la sénatrice Alima Boumediene-Thiery (Verts), qui refuse que "la France ait des trous de mémoire", "l’Etat doit reconnaître (c)es massacres". "

Pour Mme Bouteldja, "les contradictions de la République existent toujours" : "l’Etat tient un discours +droits de l’hommiste+, égalitaire mais les personnes d’origines africaine, antillaise et maghrébine sont victimes de discriminations à l’emploi, pour trouver un logement et dans leur vie quotidienne".

Quant aux statistiques ethniques, proposées par le commissaire à la diversité Yazid Sabeg, elles "ne sont pas mauvaises", a-t-elle concédé, mais comment quantifier le phénomène des discriminations ?", s’est-elle interrogée, posant le "problème de l’usage de ces fichiers".

Les "Oubliés de la République" demandent réparation

vendredi 8 mai 2009 19h41

PARIS (Reuters) - Dénonçant un "demi-siècle d’injustice", un collectif d’associations a manifesté vendredi à Paris pour réclamer une revalorisation des pensions des soldats des anciennes colonies françaises.

Les "Oubliés de la République", qui s’étaient donné rendez-vous sur le parvis des droits de l’homme au Trocadéro, contestent une loi de 1959 instaurant un traitement différent entre anciens combattants français et ceux qui sont devenus étrangers lors de la décolonisation.

En 2006, le film "Indigènes" de Rachid Bouchareb, primé à Cannes, avait braqué les projecteurs sur les troupes coloniales et contribué à accélérer la revalorisation des retraites et des pensions d’invalidité quelle que soit la nationalité des militaires.

Mais des différences persistent, allant de un à huit, selon les associations de défense des anciens combattants et de lutte contre le racisme.

"Quand un ancien combattant français perçoit environ 600 euros, un ancien combattant sénégalais touche 159 euros. Le sang versé pour la patrie d’alors vaudrait-il plus cher selon que l’on est aujourd’hui français, marocain ou sénégalais ?", s’interrogeaient lundi plusieurs intellectuels français dans une tribune publiée dans Libération.

A l’occasion de la commémoration du 8 mai 1945, Nicolas Sarkozy a salué le "sacrifice" des troupes coloniales, "spahis, tabors marocains et tirailleurs sénégalais", sans évoquer la polémique.

"RECONNAISSANCE FINANCIÈRE"

Après avoir débarqué en Provence en août 1944, ces soldats "se battront pour la France comme s’ils se battaient pour leur mère-patrie. La France n’oubliera jamais leur sacrifice", a souligné le chef de l’Etat dans un discours prononcé sur la plage de Sainte-Maxime, dans le Var.

"Cette reconnaissance n’a aucun intérêt si derrière tout ça, les pensions, la reconnaissance réelle, financière à l’égard de ceux qui ont risqué leur vie n’est pas faite", a estimé le socialiste Alain Rousset lors de la manifestation parisienne.

Député et président de la région Aquitaine, il a déposé une proposition de loi en vue de "compléter les mesures déjà intervenues de ’décristallisation’, améliorer les conditions d’accueil et de prise en charge de ces anciens combattants en France et leur permettre de choisir librement leur lieu de résidence".

"Si l’on veut vraiment respecter les anciens combattants, si on veut leur donner la possibilité de vivre y compris chez eux, (il faut le faire). Peut-être la meilleure aide au développement que l’on puisse faire, c’est cette pension qu’il faut ’décristalliser’", a-t-il estimé sur i-télé.

Alain Rousset a appelé à l’union nationale sur cette proposition de loi car "c’est l’honneur du pays qui est en jeu".

Selon Naïma Charaï, conseillère régionale socialiste en Aquitaine et présidente des "Oubliés de la République", mettre retraites et pensions à égalité coûterait entre 400 et 500 millions d’euros par an.

C’est "l’équivalent du manque à gagner occasionné par le bouclier fiscal, qui plafonne le taux d’imposition des Français les plus riches", explique-t-elle sur son blog.

Laure Bretton, édité par Guy Kerivel

voir la vidéo

8 mai - Une revue navale au programme des cérémonies

le 08/05/2009 - 10h49

Le président Nicolas Sarkozy présidera vendredi dans le Var les commémorations de la capitulation de l’Allemagne nazie le 8 mai 1945.

Crédit Photo : TF1 Nicolas Sarkozy le 8 mai à Paris aux pieds de la statue du général de Gaulle à Paris

Nicolas Sarkozy a déposé vendredi matin une gerbe au pied de la statue du général de Gaulle sur les Champs Elysées à Paris, en ouverture des cérémonies de célébration de la victoire alliée le 8 mai 1945.

Le chef de l’Etat était entouré du Premier ministre François Fillon, du maire de Paris Bertrand Delanoë, des ministre et secrétaire d’Etat à la Défense Hervé Morin et Jean-Marie Bockel, du ministre de l’Immigration Eric Besson et des présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale Gérard Larcher et Bernard Accoyer.

Le président devait ensuite se rendre à Sainte-Maxime (Var), sur la plage de La Nartelle, haut-lieu du débarquement de Provence du 15 août 1944.

Il assistera à une revue navale, un défilé aérien et une prise d’armes en hommage à l’armée d’Afrique, en présence d’anciens combattants de l’armée d’Afrique.

Le chef de l’Etat justifie cette décentralisation par une volonté "de faire partager au plus grand nombre de Français, notamment en province, ces moments de communion nationale", a expliqué l’Elysée.

VIDEOS

8 mai : Sarkozy rend hommage à l’Armée d’Afrique

Le 08 mai 2009 - 19h58

Le président a célébré vendredi le 64e anniversaire de la victoire sur l’Allemagne nazie sur la plage de La Nartelle, où débarquèrent les alliés le 15 août 1944.. Par TF1

8 mai : L’hommage des anonymes

Le 08 mai 2009 - 19h58

Badauds et vétérans étaient nombreux vendredi sur la plage de Nartelle à assister à la cérémonie marquant la capitulation de l’Allemagne nazie..

Par TF1

8 mai : Les temps forts de la cérémonie

Le 08 mai 2009 - 12h58

Nicolas Sarkozy a commémoré vendredi sur la plage de La Nartelle, dans le Var, la victoire du 8 mai 1945 sur l’Allemagne nazie. Au programme : une revue aérienne et une parade navale..

Par TF1

Document à télécharger

Le PCF et Sétif en Algérie par Didier Idjadi (Bagnolet)

PDF - 19.6 ko