AID Association initiatives dionysiennes
Le président polonais refuse de ratifier le Traité de Lisbonne

LE BLUES DE NICOLAS

martyrisé par les petits états et assassiné par l’allié polonais !

mardi 1er juillet 2008 par JMT

Les choses ne vont pas toujours comme les plus grands esprits le voudraient. Notre hyperprésident en fait l’amère expérience qui vient ternir les fastes de sa mini présidence européenne (dont le bilan risque d’être aussi simplifié en renommée que le traité du même nom :-)

Déjà les irlandais avaient eu l’outrecuidance, étant le seul peuple interrogé par référendum, à confirmer tous les sondages européens qui veulent que les peuples refusent très majoritairement TCE, Lisbonne et autres avatars voulant leur faire "avaler" l’actuelle union européenne.

Qu’ils soient remerciés d’avoir, à 4 millions, voté au nom des 396 Millions baîllonnés par une "Europe" (en fait Europe SA et ses divers conseils d’administration) anti-démocratique et finalement illégitime, ce que proclament les MOCRIEs du mercredi soir à 18h devant les mairies, préfectures et autres lieux de pouvoir local.

Ensuite le président tchèque , eurosceptique, a suffisamment étalé ses etats d’âme pour plomber toute solution rapide au cas irlandais.

Qu’il en soit remercié, pour être le premier à se soucier de ce que pensent ses concitoyens.

Et maintenant, coup de Jarnac du supposé allié polonais (ah les liens séculaires presque aussi anciens qu’avec l’Ecosse !) dont le président vient, coup de tonnerre dans un ciel déjà plus tellement serein, de faire usage d’une de ses légitimes prérogatives en annonçant qu’il allait répondre négativement à la demande de ratification présentée par son parlement dominé par un parti libéral qui est son adversaire.

Bien que le personnage ne soit pas normalement un modèle de démocratie et d’ouverture, on se bouchera le nez et on lui dira également merci : le droit à la rédemption existe vraiment , on vient de le rencontrer :-).

Et Nicolas dans tout çà ?

Il lui reste son habituel bling-bling , déjà évalué à 180 Millions d’euros (la Tour Eiffel en cache-sexe bleu avec étoiles dorées pour commencer) pour faire "vivre" les 6 mois où il pouvait se croire...supérieur à lui-même.

La France prend les rênes d’une Union européenne en plein doute

AFP - mardi 1 juillet 2008, 11h24

Nicolas Sarkozy et François Fillon, entourés des commissaires européens, devaient inaugurer mardi la présidence française d’une Union européenne en plein doute après le "non" irlandais au traité de Lisbonne, aggravé par les incertitudes tchèque et désormais polonaise.

Au premier jour de la présidence française, le chef de l’Etat a essuyé coup sur coup deux mauvaises nouvelles.

La première est venue de Varsovie, lorsque le président Lech Kaczynski a annoncé qu’il ne ratifierait pas le traité de Lisbonne, selon lui "sans objet" après le rejet irlandais de ce texte.

La seconde est arrivée de Bruxelles : dans un communiqué, le commissaire européen au Commerce Peter Mandelson a jugé "fausses" et "injustifiées" des attaques de M. Sarkozy contre lui, estimant en outre qu’elles nuisaient à l’unité européenne dans les négociations à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). M. Sarkozy l’avait accusé de vouloir sacrifier l’agriculture européenne.

L’heure est pourtant aux symboles : peu avant minuit, lundi soir, la Slovénie a passé le relais au ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner, qui a marqué le coup d’envoi de six mois de présidence française en illuminant de bleu la Tour Eiffel, ornée des douze étoiles du drapeau européen.

Pour cette première journée, sont attendus à Paris les membres de la Commission européenne, emmenés par le président José Manuel Barroso. Au programme : déjeuner avec le Premier ministre François Fillon, séminaire Commission-gouvernement, cérémonie à l’Arc de Triomphe et dîner à l’Elysée avec Nicolas Sarkozy.

La présidence française aura fort à faire, une quinzaine de jours après le rejet par les Irlandais d’un texte censé sortir l’UE de la crise institutionnelle provoquée par les "non" néerlandais et français à la Constitution européenne de 2005.

D’autant que le refus polonais s’ajoute au problème tchèque, où la ratification est loin d’être acquise. Or M. Sarkozy entendait "circonscrire le problème" à l’Irlande, tablant sur une poursuite de la ratification dans les autres pays.

"On n’a pas trop de temps" pour trouver une solution avant "la limite" des élections européennes de juin 2009, a-t-il fait valoir lundi soir sur France 3. Il se rendra le 11 juillet à Dublin.

La veille, Nicolas Sarkozy fera le déplacement à Strasbourg pour exposer ses vues devant le Parlement européen.

Malgré la crise, le chef de l’Etat, qui remettra le flambeau le 1er janvier 2009 à la République tchèque, affiche son volontarisme, appelant à "changer profondément notre façon de faire l’Europe".

"On attend de l’Europe qu’elle protège les Européens contre les risques que fait peser la mondialisation, et c’est là que ça ne marche pas", a-t-il jugé.

Paris a fixé quatre priorités à sa présidence : "paquet" de mesures en matière de climat et d’énergie, pacte européen pour l’immigration, relance de l’Europe de la défense et agriculture.

Nicolas Sarkozy a pris le risque de créer d’autres remous, en lançant lundi soir une nouvelle charge contre la Banque centrale européenne, à quelques jours d’une hausse attendue des taux d’intérêt.

Pour donner de l’éclat à sa présidence, la France compte surtout sur le lancement de l’Union pour la Méditerranée (UPM), le 13 juillet. Ont été conviés au sommet les dirigeants des pays riverains de la Méditerranée mais aussi, à la demande pressante de Berlin, l’UE dans son ensemble.

Si ce rendez-vous européen est un test politique et diplomatique majeur de son quinquennat, Nicolas Sarkozy n’entend pas pour autant paraître délaisser des Français qui, à en croire les sondages, le boudent obstinément.

"En m’occupant d’Europe, a-t-il assuré, je m’occuperai d’eux".

UE - Sarkozy veut gagner sa bataille de la TVA

F.A. - le 01/07/2008 - 10h43

Crédit Photo : DR Nicolas Sarkozy sur le plateau de France 3 le 30 juin 2008

En ce début de présidence française, le chef de l’Etat a réaffirmé qu’il voulait convaincre ses partenaires pour obtenir la baisse de la TVA sur le pétrole et la restauration. Il devra pour cela obtenir l’aval des 26 autres pays, dont plusieurs, comme l’Allemagne, sont fermement opposés à cette idée.

A quelques heures de prendre la présidence française de l’Union européenne, Nicolas Sarkozy s’est exprimé lundi soir au 19/20 de France 3 sur ce qu’il entendait faire pendant les six mois qui viennent pour faire avancer l’Union.

Soulignant qu’on avait "besoin de l’Europe pour résoudre les grands problèmes de la France", il a expliqué qu’en s’"occupant d’Europe, (il) (s)’occuperait des Français parce qu’il y a des sujets qu’on ne peut résoudre qu’au niveau européen voire mondial".

"L’Europe inquiète et, pire, je trouve que peu à peu nos concitoyens se demandent si, finalement, l’échelon national n’est pas mieux à même de les protéger que l’échelon européen. Ce n’est pas la vérité", a-t-il déclaré, en précisant que désormais le rôle de l’Europe était de "protéger les Européens dans leur vie quotidienne face aux dangers de la mondialisation".

Parmi ses priorités d’’une Europe concrète et proche des gens" : une baisse de la TVA à 5,5% dans plusieurs secteurs.

Tout d’abord, la restauration. "Je ne comprends toujours pas pourquoi il est normal, quand vous allez dans un restaurant sans service, ce qu’on appelle la restauration rapide, la TVA est à 5,5, et quand vous allez dans un restaurant où il y a du service à table, la TVA est à 19,6 ; je ne l’accepte pas", explique-t-il.

Même demande comme le disque ou la vidéo "au même titre que le livre" et pour "une fiscalité propre", c’est-à-dire "tout ce qui est écologique", notamment les immeubles HQE (haute qualité environnementale) et les voitures propres. Pour tous ces domaines, Nicolas Sarkozy devra obtenir l’aval de ses 26 partenaires puisque toute décision sur la TVA doit se faire à l’unanimité des 27.

Concernant le prix du pétrole, Nicolas Sarkozy a également insisté une nouvelle fois sur la nécessité d’une baisse de la TVA si le prix de l’or noir continue à grimper. Là aussi, il doit obtenir le feu vert des autres pays.

Or Angela Merkel a notamment mis un veto ferme lors du sommet de Bruxelles il y a deux semaines. Le chef de l’Etat souligne néanmoins qu’une étude soit conduite avec la Commission sur le sujet.

LES AUTRES SUJETS ABORDES

Pêche : les ressources, pas les quotas

Interrogé sur l’opportunité de remettre en cause la question des quotas de pêche fixés par l’Union européenne, le président de la République a affirmé : "Ce que je veux, c’est qu’on se pose la question des ressources, pas des quotas". "Si on me démontre que la ressource est en voie de disparition, il faut des quotas", a-t-il poursuivi. "Je ne conteste pas les quotas, je conteste l’analyse scientifique qui doit rencontrer l’avis des spécialistes", a-t-il jugé.

OMC : contre un accord diminuant la production agricole

"MM. Lamy et M. Mandelson (ndlr : le secrétaire général de l’OMC et le commissaire européen chargé au commerce) voudraient nous faire accepter un accord au terme duquel l’Europe s’engagerait à diminuer de 20% sa production agricole, à diminuer de 10% ses exportations agricoles.

C’est 100.000 emplois supprimés, je ne le laisserai pas faire", a lancé Nicolas Sarkozy. "Dans un monde où il y a 800 millions de pauvres gens qui ne mangent pas à leur faim, où il y a un gosse toutes les trente secondes qui meurt de faim, on ne me fera pas accepter la réduction de la production agricole sur l’autel du libéralisme mondial", a-t-il souligné.

BCE : la croissance, pas seulement l’inflation

"Je crois que la BCE - et son indépendance doit être préservée - devrait se poser la question de la croissance économique en Europe et pas simplement de l’inflation", a estimé le chef de l’Etat, alors que la BCE devrait remonter jeudi son principal taux d’intérêt directeur dans l’espoir de freiner l’accélération de l’inflation.

"L’inflation d’aujourd’hui est due à l’explosion des matières premières, alors on ne va pas m’expliquer que pour lutter contre l’inflation il faut monter les taux d’intérêt !. Parce que si vous indexez les taux d’intérêt européens sur l’évolution du baril de pétrole, vous pouvez monter jusqu’au sommet les taux d’intérêt, vous ferez pas baisser pour autant le baril".

Immigration : politique commune et développement

Plaidant pour le pacte européen pour l’immigration et l’asile que doit présenter, les 7 et 8 juillet, le ministre de l’Immigration, Brice Hortefeux, Nicolas Sarkozy a déclaré : "mettons-nous d’accord sur une politique qui nous protège ensemble. C’est le sens du pacte européen pour l’immigration".

Faisant valoir qu’"un réfugié politique peut présenter 27 dossiers dans 27 pays, avoir 26 ’non’ et obtenir un ’oui’", Nicolas Sarkozy a enchaîné : "Je suis désolé, le ’non’ d’un pays doit valoir pour les autres. Le ’oui’ d’un pays doit valoir pour les autres".

"On ne doit pas non plus pouvoir régulariser globalement et en tout cas, si on le fait, on doit demander l’avis de ses voisins puisqu’en régularisant chez soi, on accueille aussi ceux qui sont dans l’espace Schengen.

Il faut une politique d’immigration commune", a-t-il estimé. Constatant qu’il y a "450 millions de jeunes Africains de moins de 17 ans et que l’Afrique est à 13 km de l’Europe", le président a ajouté : "Il faut que l’on se mette ensemble pour une grande politique de développement".

"Non" irlandais au Traité de Lisbonne : ne pas forcer la main

"Il ne faut pas se presser et, en même temps, on n’a pas trop de temps", estime Nicolas Sarkozy. "Quelle est la limite ? Juin 2009, parce qu’il y a des élections européennes", juge-t-il. Doit-on faire revoter les Irlandais ? "Je ne veux pas le dire comme ça, parce que ça donnerait le sentiment de leur forcer la main". Une chose est claire selon lui : "sans Traité de Lisbonne, on reste sur le Traité de Nice. Et avec le Traité de Nice, il n’y aura pas d’élargissement".

JO Pékin : décision bientôt

Nicolas Sarkozy a indiqué qu’il prendrait en début de semaine prochaine la décision d’assister ou non à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques à Pékin, en fonction des progrès des discussions entre les autorités chinoises et le dalaï-lama. Il fait valoir que sa décision lui appartenait en propre, pas seulement car il était président en exercice de l’Union. "Je dois consulter mes partenaires, mais je suis président français, je ne suis pas aux ordres". Réponse de la Chine : il ne faut pas lier "la question du Tibet aux Jeux olympiques"

"Je ne regarderai pas le service public comme une petite secte"

Questionné sur la réforme de l’audiovisuel public, Nicolas Sarkozy a assuré ne pas vouloir le regarder "comme une petite secte appartenant à quelques micro-organisations, qui descendent de temps en temps dans la rue". "Le service public fonctionne avec l’argent du contribuable, et le contribuable, et le télépectateur est en droit de donner son avis".

"J’ai une haute idée du service public" et "je pense qu"on peut faire mieux", a-t-il ajouté. "Je trouve que les programmes de France Télévisions ressemblent encore trop aux programmes d’une chaîne privée".

Lech Kaczynski refuse de signer le traité de Lisbonne

REUTERS - mardi 1 juillet 2008, 09h09

VARSOVIE (Reuters) - Le président polonais Lech Kaczynski annonce qu’il ne signera pas le traité de Lisbonne en raison du "non" irlandais, dans une interview diffusée mardi par le quotidien Dziennik.

Prié de dire s’il ratifiera le traité, qui a déjà été approuvé en avril par les deux chambres du parlement, le président conservateur répond : "C’est désormais inutile."

Il juge "difficile" de prédire comment le dossier de la ratification se règlera. Le traité doit normalement entrer en vigueur l’an prochain.

Le traité de Lisbonne, qui doit être ratifié par les 27 Etats de l’Union, a été rejeté le 13 juin par les Irlandais lors d’un référendum.

Jusqu’ici, les autres pays membres, qui ont tous choisi la voie parlementaire, avaient décidé de poursuivre la ratification du texte.

La seule situation incertaine concernait la République tchèque, dont le président eurosceptique, Vaclav Klaus, estime que le traité de Lisbonne est mort et où la Cour constitutionnelle doit se prononcer à l’automne sur la constitutionnalité du traité.

La déclaration de Kaczynski coïncide avec l’arrivée de la France aux commandes de la présidence de l’Union européenne, pour un mandat de six mois.

Elle tombe mal pour Nicolas Sarkozy qui déclarait lundi sur France 3 : "La première priorité pour nous (c’est de) circonscrire le problème aux Irlandais et que les autres continuent à le ratifier."

LE BLOC "CONTINUERA DE FONCTIONNER"

Le chef de l’Etat français doit se rendre le 11 juillet à Dublin pour tenter de répondre aux inquiétudes manifestées par le "non" au traité.

Dans son interview à Dziennik, Lech Kaczynski compare la situation actuelle à celle de 2005, après le rejet par les Français et les Néerlandais du projet de constitution, recyclé dans le traité de Lisbonne.

"Le bloc a fonctionné, fonctionne et continuera de fonctionner. Ce n’est pas parfait mais une structure aussi compliquée ne peut pas être parfaite", commente-t-il.

Kaczynski s’est souvent opposé au gouvernement de centre droit pro-européen dirigé par Donald Tusk.

Un conseiller du Premier ministre s’est inquiété des propos du chef de l’Etat.

"C’est un signal très inquiétant", a déclaré Slawomir Nowak à la radio polonaise. "Cela signifie que le président et ses conseillers ne comprennent pas ce qui est important pour la Pologne. (Ne pas ratifier le traité) nuirait à nous tous."

Gabriela Baczynska, Gareth Jones, version française Jean-Stéphane Brosse

La Tour Eiffel en bleu aux couleurs de l’Europe

AFP - mardi 1 juillet 2008, 08h55

Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner a allumé en bleu la Tour Eiffel lundi à 23h07, quelques instants avant le début de la présidence française de l’Union européenne, le 1er juillet, symbolisée par les douze étoiles dorées du drapeau européen.

Son homologue slovène Dimitrij Rupel a symboliquement passé le "témoin" pour les six mois de la présidence tournante à M. Kouchner qu’il a qualifié de "grand ami de la Slovénie" et lui a remis un drapeau de l’UE. Les douze étoiles du drapeau européen brillent désormais sur la "Dame de fer" qui sera vêtue de bleu chaque nuit deux mois durant.

Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, était présent sur l’esplanade des Droits de l’homme au Trocadéro, en face de la Tour Eiffel, lors de cette brève cérémonie.

"J’espère être digne de la présidence slovène très efficace, très attentive, très proche des gens. J’espère égaler cette performance dans une période assez difficile mais qui témoigne que l’aventure européenne se poursuit", a déclaré le ministre français des Affaires étrangères.

Il a ajouté espérer que "la présidence française pourra davantage parler aux Français peut être, aux Européens en tout cas", rendant hommage à son prédécesseur qui a "fait beaucoup, en particulier dans les domaines de l’énergie et du climat".

La Tour Eiffel, monument payant le plus visité au monde (6.893.000 visiteurs en 2007), s’était parée de rouge le 24 janvier 2004 pour la célébration du Nouvel An chinois. Le 9 mai 2006, elle avait déjà été éclairée en bleu pour les vingt ans de la journée de l’Europe.

UE - Quatre priorités et un problème pour Sarkozy

F.A. - le 01/07/2008 - 07h21

Crédit Photo : TF1-LCI Nicolas Sarkozy le 17 juin 2008

Le "non" irlandais ralentira le chef de l’Etat sur les sujets qu’il considère prioritaires : immigration, défense, climat et agriculture.Sur chacun de ces dossiers, il devra vaincre des réticences de plusieurs autres pays.

Depuis le début de l’année, Nicolas Sarkozy attendait la présidence française de l’Union européenne avec grande ambition. Il voulait profiter de l’occasion pour s’attaquer d’urgence à des problèmes très concrets pour rapprocher l’Union de ses citoyens, souvent déconnectés des questions institutionnelles qui ont rythmé les dernières années.

Mais patatras : le "non" irlandais au Traité de Lisbonne a modifié l’agenda. Le problème institutionnel -comment résoudre au plus vite la crise ?- est repassé en tête des priorités, en plombant de fait les autres dossiers. Le chef de l’Etat entend néanmoins mener de front cette question du "non" irlandais et ses quatre priorités.

LE PROBLEME DU TRAITE DE LISBONNE

Nicolas Sarkozy, appuyé notamment par Angela Merkel, veut convaincre l’Irlande d’organiser un nouveau référendum au printemps prochain, en aménageant s’il le faut le texte pour répondre aux préoccupations spécifiques de sa population. Dans ce but, il se rendra en Irlande pour son premier grand déplacement le 11 juillet afin de rencontrer le Premier ministre Brian Cowen.

Mais, outre ce premier problème, le chef de l’Etat pourrait être confronté à une seconde préoccupation : un refus de la République tchèque. Son président eurosceptique, Vaclav Klaus, estime déjà que le Traité est "mort" et la ratification par le Parlement, prévue à l’automne, est loin d’être acquise également. Un rejet signerait l’arrêt de mort du texte et enfoncerait définitivement l’Europe dans la crise. Et mardi, célébrant à sa manière le début de la présidence française, le président polonais Lech Kaczynski a annoncé qu’il ne signerait pas le traité européen de Lisbonne (lire notre article). Ca commence donc plutôt mal.

DEFENSE

Paris veut faire progresser l’industrie européenne de la défense, promouvoir un groupe aéronaval européen, créer une école de formation d’officiers européens ou encore avoir un vrai quartier général européen à Bruxelles. Mais le "non" irlandais bouscule ce projet de relance de la défense européenne : ces grandes initiatives seraient en effet mal perçues par les Irlandais, très attachés à leur neutralité militaire et dont les opposants au Traité ont fait l’un de leurs arguments principaux.

IMMIGRATION

Alors que la "directive retour" -qui permet notamment de détenir en rétention les clandestins pendant dix-huit mois- est décriée en Amérique latine et en Afrique, la France propose un "pacte pour l’immigration" à ses partenaires, largement inspiré de sa propre politique pour une immigration restreinte et "choisie". Objectif : mettre fin aux régularisations massives de sans-papiers (comme ce fut le cas en Italie et en Espagne ces dernières années), améliorer les contrôles aux frontières, harmoniser les politiques d’asile et aider au développement des pays d’origine.

Nicolas Sarkozy devra sur ce sujet convaincre le Premier ministre espagnol José Luis Zapatero : jugeant que ses lois fixent déjà les droits et devoirs des immigrés, il est très réservé sur l’idée d’imposer aux immigrants d’apprendre la langue du pays d’accueil et d’adopter ses valeurs.

CLIMAT

Nicolas Sarkozy ambitionne de parvenir à un accord à la fin de l’année sur les modalités de mise en oeuvre du plan d’action de l’UE contre le réchauffement climatique avec comme mesure phare la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 20% d’ici à 2020 par rapport à 1990. Mais certains pays, France en tête, s’inquiètent du risque de délocalisation industrielle. Le débat est vif aussi sur les biocarburants et la nécessité d’encadrer leur développement.

Sur la question du pétrole, la France veut que l’Europe prenne des mesures pour atténuer l’impact de la hausse du prix de l’essence. Elle présentera des propositions en octobre. Mais son idée de plafonner la TVA a déjà reçu un accueil glacial lors du sommet de Bruxelles en juin dernier, avec le "nein" d’Angela Merkel.

AGRICULTURE

La France veut ouvrir sans tarder le débat sur l’avenir de la Politique agricole commune après 2013, date à laquelle l’UE disposera d’un nouveau budget pou son agriculture. Elle plaide, avec la flambée des prix alimentaires, pour que l’UE garde une agriculture forte et subventionnée au niveau communautaire. Sur ce sujet, comme d’habitude, il s’agira de vaincre les réticences britanniques. C’est aussi sous présidence française que se tiendront à Genève en juillet les négociations de la dernière chance à l’OMC. Paris n’est guère favorable à un accord.

UE : le président polonais refuse de ratifier le traité de Lisbonne

AFP - mardi 1 juillet 2008, 06h47

Le président polonais Lech Kaczynski a annoncé qu’il ne ratifierait pas le traité européen de Lisbonne, estimant qu’il est "sans objet" après son rejet par les électeurs irlandais, dans une interview publiée mardi.

"Pour le moment, la question du traité est sans objet", a affirmé le président conservateur polonais au quotidien Dziennik, selon l’édition en ligne du journal. Le parlement polonais a pourtant, dès avril, approuvé la ratification du traité destiné à réformer le fonctionnement des institutions européennes.

Mais, selon la Constitution polonaise, c’est le président qui ratifie en dernier ressort les traités. Aucune disposition ne l’oblige, même si le Parlement le lui a demandé. La défection de Lech Kaczynski, annoncée au premier jour de la présidence française de l’UE, porte un coup sérieux aux efforts du président français Nicolas Sarkozy qui entendait limiter à la seule Irlande le problème de la ratification.

"La première priorité pour nous est de circonscrire le problème aux Irlandais" et de faire que les autres pays européens "continuent de ratifier", a déclaré lundi soir Nicolas Sarkozy dans une interview télévisée. Le refus polonais s’ajoute au problème tchèque, où la ratification est loin d’être acquise, en raison de l’euroscepticisme d’une partie de la droite libérale au pouvoir à Prague, à commencer par le président Vaclav Klaus.

"Il est difficile de dire comment cela se finira. En revanche, l’affirmation selon laquelle il n’y a pas d’Union s’il n’y a pas de traité n’est pas sérieuse", a affirmé le président Kaczynski. Il a souligné que le même raisonnement avait été tenu par les partisans de la Constitution au moment de son rejet par les électeurs français et néerlandais en 2005. "Et pourtant l’Union a fonctionné, elle fonctionne et elle continuera de fonctionner", a dit le président Kaczynski, "bien sûr, elle n’est pas idéale, mais une structure à ce point compliquée ne peut être idéale".

Le président polonais a également mis en garde les autres dirigeants de l’Union contre une tentation d’isoler l’Irlande. "Si on brise la règle de l’unanimité une fois, elle n’existera plus jamais. Nous sommes trop faibles pour accepter ce genre de solution", a-t-il dit.

Paradoxalement, Lech Kaczynski refuse de ratifier un texte qu’il a lui-même longuement négocié avec son frère jumeau, Jaroslaw Kaczynski, alors Premier ministre et aujourd’hui chef du plus grand parti d’opposition.

Mais, depuis sa cinglante défaite aux élections parlementaires de novembre, le parti conservateur des frères Kaczynski a repris de vieilles attitudes eurosceptiques. Ils ont ainsi accusé les libéraux, maintenant au pouvoir, de vouloir adopter à terme la Charte européenne des droits de l’Homme que la Pologne, comme la Grande-Bretagne, a eu le droit de ne pas intégrer dans le traité de Lisbonne.

Selon les frères Kaczynski, la Charte permettrait aux Allemands de réclamer des indemnisations pour des biens abandonnés sur d’anciens territoires allemands attribués à la Pologne après la Seconde Guerre mondiale. Selon eux, elle obligerait aussi la Pologne à reconnaître des mariages homosexuels.

Le traité de Lisbonne, censé rendre l’Europe plus efficace, a été rejeté le 12 juin par les Irlandais, dans un référendum, avec une majorité de 53,4% de Non. L’Irlande était le seul pays où le texte très touffu du traité de Lisbonne, qui reprend une grande partie des réformes du projet de Constitution européenne, était soumis au référendum. Les 26 autres pays de l’UE ont choisi la voie parlementaire.

Lors de leur récent sommet à Bruxelles, les dirigeants européens ont affirmé que le processus de ratification se poursuit mais ont dû accepter une demande irlandaise de ne pas chercher à surmonter la crise avant le prochain sommet, dans quatre mois en octobre.

Cérémonies et dîner à l’Elysée au 1er jour de présidence de l’UE

REUTERS - mardi 1 juillet 2008, 05h04

PARIS (Reuters) - Le premier jour de la présidence française de l’Union européenne - la PFUE, comme il faudra sans doute prendre l’habitude de dire ces six prochains mois - est marqué ce mardi par une cérémonie à l’Arc de Triomphe, à Paris, et un dîner de travail au Palais de l’Elysée.

Auparavant, Nicolas Sarkozy recevra en fin d’après-midi le président du Parlement européen Hans-Gert Pöttering, puis le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso.

A 18h30, le chef de l’Etat se rendra à l’Arc de Triomphe, place de l’Etoile, pour assister à la cérémonie marquant le début de la PFUE en présence de Hans-Gert Pöttering, de José Manuel Barroso, du Haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité des 27, Javier Solana, des commissaires européens, du Premier ministre français François Fillon, du gouvernement, ainsi que des présidents des deux chambres du Parlement et de leurs commissions.

Au programme : revue de troupes, salut au drapeau, allumage de la flamme du tombeau du soldat inconnu, Marseillaise, hymne européen...

Puis Nicolas Sarkozy recevra à 19h15, avec François Fillon et les membres du gouvernement, l’ensemble des commissaires européens et Hans-Gert Pöttering pour un dîner de travail.

Avant même le début de la PFUE, il a participé lundi soir à une édition spéciale du 19-20, journal télévisé de France 3, sur cette présidence lourde d’enjeux pour l’avenir de l’Union.

Emmanuel Jarry, édité par Pascal Liétout

Partis - les réactions

le 30/06/2008 - 22h55

Crédit Photo : DR Nicolas Sarkozy sur le plateau de France 3 le 30 juin 2008

Les principaux partis ont regardé l’intervention de Nicolas Sarkozy lundi soir sur France 3 quelques heures avant la présidence française de l’UE. Florilège de réactions.

PS : Sarkozy n’a donné "aucun souffle" à l’Europe

Le PS a estimé lundi que Nicolas Sarkozy n’a donné "aucun souffle à l’Europe" lors de son interview télévisée sur France 3 à la veille du démarrage de la présidence française de l’Union européenne.

"Le président de la République ne donne aucun souffle à la présidence française de l’UE et donc aucun souffle à l’Union", a déclaré à l’AFP Stéphane Le Foll, directeur de cabinet du premier secrétaire, François Hollande.

Nicolas Sarkozy n’affiche pour cette présidence "pratiquement aucune ambition, il a été assez confus, et on ne peut être que déçus", a-t-il ajouté. Pour le président, "tout est compliqué, rien n’est évident", a ironisé M. Le Foll.

"Il rajoute même des promesses dont on sait qu’elles sont difficilement acceptables par les autres partenaires européens". Le président, selon lui, n’a "rien dit sur les vrais sujets" notamment la croissance économique de la zone euro, la question sociale ou les services publics.

PCF : "rien à attendre de bon" de la présidence française de l’UE

Le Parti communiste français (PCF) a considéré lundi qu’il "n’y a effectivement rien à attendre de bon" de la présidence française de l’Union européenne.

"En dépit de tous ses efforts" Nicolas Sarkozy "n’arrive pas à convaincre" et "tente désespérément de défendre un modèle d’Europe qui a fait son temps", a déclaré le PCF dans un communiqué diffusé après un entretien télévisé du chef de l’Etat à la veille du début de la présidence française de l’UE.

FN : Sarkozy a montré que la France était "paralysée" par l’UE

Le président du Front national Jean-Marie Le Pen a déclaré lundi que M. Sarkozy avait montré dans son interview sur France 3 que la France était "paralysée par la dictature eurocratique".

"Qu’il s’agisse des prix dans les supermarchés, des marins-pêcheurs, de la fiscalité sur les produits pétroliers, sur les disques ou dans la restauration, de l’énergie, des négociations à l’OMC, de l’immigration, etc.", M. Sarkozy a "montré que le gouvernement français ne peut pas agir parce qu’il faut l’accord des 27 et que cet accord est généralement impossible à obtenir", a déclaré M. Le Pen.

La France prend pour six mois la présidence d’une UE qui doute

AFP - lundi 30 juin 2008, 22h04

La France a pris lundi à minuit la présidence de l’Union européenne pour six mois, dans un climat de doute avec la crise ouverte par le rejet du traité de Lisbonne par les Irlandais.

Paris a pris le flambeau à la Slovénie, et le remettra le 1er janvier 2009 à la République tchèque.

"Il faut changer profondément notre façon de faire l’Europe", qui "inquiète" les citoyens européens, a déclaré le président Nicolas Sarkozy lundi soir sur France 3, à quelques heures du lancement de cette présidence.

M. Sarkozy a fait valoir qu’"on attend de l’Europe qu’elle protège les Européens contre les risques que fait peser la mondialisation, et c’est là que ça ne marche pas".

Evoquant le référendum négatif irlandais, il a déclaré "qu’on n’a pas trop de temps" pour trouver une solution avant "la limite" que constituent pour lui les élections européennes de juin 2009.

Le président français a également lancé une nouvelle charge contre la politique de l’euro fort de la Banque centrale européenne, en estimant que la BCE "devrait se poser la question de la croissance" et "pas simplement de l’inflation".

La France a fixé quatre priorités à sa présidence : adoption d’un "paquet" de mesures en matière de climat et d’énergie, pacte européen pour l’immigration, relance de l’Europe de la défense et agriculture.

Paris espère que des avancées concrètes sur ces sujets permettront de relancer la confiance des citoyens dans l’Europe.

La première journée de cette présidence sera dominée par une visite à Paris des membres de la Commission européenne, présidée par José Manuel Barroso, qui seront reçus à déjeuner par le Premier ministre François Fillon et à dîner par M. Sarkozy.

Le président Sarkozy doit par ailleurs se rendre le 10 juillet à Strasbourg pour exposer ses vues devant le Parlement européen, avant d’aller le 11 à Dublin pour parler des suites du référendum.

Autre temps fort de ce début de présidence française, la tenue le 13 juillet d’un sommet pour lancer le projet d’Union pour la Méditerranée (UPM), où sont invités les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE et ceux des pays de la rive sud du bassin méditerranéen.

Sarkozy présente ses propositions "concrètes" pour une Europe en crise

AFP - lundi 30 juin 2008, 19h44

A quelques heures du début de la présidence française de l’Union européenne (UE), Nicolas Sarkozy a plaidé lundi pour une Europe plus proche de ses citoyens, pour sortir de la crise révélée par le "non" irlandais, réitérant au passage ses critiques contre l’euro fort.

S’exprimant pendant plus d’une heure dans le 19/20 de France 3, le chef de l’Etat a détaillé les propositions qu’il souhaite soumettre à ses partenaires sur l’environnement, l’immigration ou la crise pétrolière afin de "changer profondément" l’Europe pour qu’elle "protège les Européens contre les risques que fait peser la mondialisation".

"Ca ne va pas du tout. L’Europe inquiète et, pire, je trouve, peu à peu nos concitoyens se demandent si finalement l’échelon national n’est pas mieux à même de les protéger que l’échelon européen", a constaté Nicolas Sarkozy.

"C’est un retour en arrière et s’il y a retour en arrière, c’est qu’il y a eu erreur dans la façon de construire l’Europe (...) il faut qu’on réfléchisse à comment on fait de cette Europe un moyen de protéger les Européens dans leur vie quotidienne", a-t-il souligné.

Se posant en président des Français plus qu’en futur chef de file de l’UE, Nicolas Sarkozy s’est attaché à rassurer d’abord ses propres concitoyens, peu confiants dans la construction européenne selon plusieurs sondages.

"En m’occupant d’Europe, je m’occuperai d’eux", a-t-il dit, précisant que le traitement des questions sociales devait "rester national".

Malgré le refus déjà exprimé par certains de ses partenaires, il a une nouvelle fois remis sur la table sa proposition de plafonner la TVA sur les produits pétroliers pour faire face à la hausse du prix du baril.

"Si en octobre le prix du baril a continué à augmenter, s’il est à 175, 180, 200 dollars pourquoi pas, on ne va pas continuer en plus à prendre 20% de fiscalité", a insisté M. Sarkozy.

Evoquant l’environnement, le chef de l’Etat a annoncé qu’il proposerait à ses partenaires européens que la TVA sur "tout ce qui est écologique", notamment les immeubles HQE (haute qualité environnementale) et les voitures propres, soit abaissée "à 5,5%".

Toujours au nom de la "protection" des citoyens, Nicolas Sarkozy a une nouvelle fois dénoncé la politique de la Banque centrale européenne (BCE) en estimant qu’elle "devrait se poser la question de la croissance" et "pas simplement de l’inflation", déplorant à nouveau le niveau élevé de l’euro.

Défendant son projet de pacte européen pour l’immigration, il a repris les propos de l’ex-Premier ministre socialiste, Michel Rocard, en affirmant que l’Europe ne pouvait pas "accueillir toute la misère du monde" sous peine de faire "exploser" ses systèmes de protection sociale.

"Quand on n’a pas de papiers, on n’a pas vocation à rester dans notre pays", a-t-il dit. Se défendant d’être insensible au sort des sans-papiers, il a répliqué à une journaliste : "J’ai un coeur, peut-être pas forcément le même que le vôtre. En tout cas il est à la même place : à gauche, comme tous les êtres humains".

La crise institutionnelle provoquée par le "non" irlandais n’a été évoquée que brièvement par Nicolas Sarkozy, qui a concédé qu’il "complique la tâche des Européens". Il a souhaité qu’une issue soit trouvée avant les élections européennes de juin 2009.

Tout au long de son entretien, le président n’a pas du tout évoqué le renforcement de l’Europe de la défense, pourtant une de ses priorités.

Enfin, interrogé sur sa participation éventuelle, en tant que président de l’UE, à la cérémonie d’ouverture des JO à Pékin le 8 août, Nicolas Sarkozy a annoncé qu’il annoncerait sa décision "la semaine prochaine".

VIDEOS

Service public - Sarkozy sur France 3 : la vidéo qui buzze

La scène se passe en mars 2007, deux mois avant son élection. Alors candidat, Nicolas Sarkozy, agacé d’attendre debout dans les coulisses de l’émission « France Europe Express » son intervention, s’était alors emporté, selon le Canard Enchaîné : « Il faut virer la direction de France 3 ! Je ne peux pas le faire maintenant. Mais ils ne perdent rien pour attendre. Ça ne va pas tarder ! »

Bis repetita lundi soir, dans le studio du 19/20 à quelques minutes du début de son interview sur l’Union européenne. La séquence enregistrée n’est évidemment pas passée à l’antenne mais elle a fuité sur les plateformes de partage vidéo sur Internet et s’est retrouvée sur le site d’information Rue 89. Face à Nicolas Sarkozy, le directeur de l’information de la chaîne, Paul Nahon, et les trois journalistes Audrey Pulvar, Véronique Auger et Gérard Leclerc.

’Ca va changer là"

Le président de la République est pris en charge par des techniciens et une maquilleuse de France 3. Il salue alors un technicien-son venu lui installer un micro. Ce dernier ne répond pas. Nicolas Sarkozy ne semble pas apprécier. Après s’être plaint de ce manque de politesse, tout en colère contenue, il assène : "on n’est pas dans le service public, on est chez les manifestants". Et de conclure par : "Ça va changer, là." Maintenant, il peut le faire.

Immigration : "J’ai un coeur, comme tous les êtres humains"

30 juin 2008 - 21h43

Le chef de l’Etat s’est défendu sur France 3 d’être insensible au sort des sans papiers lors d’un vif échange avec Audrey Pulvar.

UE : Présidence française : combien ça coûte ?

30 juin 2008 - 20h07

Vidéo - De l’organisation des sommets aux manifestations , les six mois que la France passera à la tête de l’UE lui coûteront 190 millions.

UE : Quelle réforme pour la Politique agricole commune ?

30 juin 2008 - 14h21

Vidéo - Sur ce dossier, Nicolas Sarkozy devra jongler entre les partisans du maintien des subventions et ceux favorables à une libéralisation de l’agriculture européenne.

La Tour Eiffel aux couleurs de l’Europe

30 juin 2008 - 13h00

Le 1er juillet la France prend la présidence de l’Union Européenne. Pour l’occasion, la Tour Eiffel se mettra aux couleurs de l’Europe, et s’illuminera tous les soirs durant deux mois.

UE : La France à la tête d’une Union fragilisée

30 juin 2008 - 07h26

Malgré le "non" irlandais au Traité simplifié, Nicolas Sarkozy entend appliquer une politique volontariste pendant sa présidence.