
MORITURI TE SALUTANT ...
mercredi 2 novembre 2016 par JMT
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- Un vieux serpent de mer du débat politique : légalisation ou dépénalisation du cannabis, p1
- Les migrations climatiques, p1
- Les « minerais de sang » des portables, p1
- PUBLICATION MEDIAS LOCAUX, p1
- ROMANTIQUE DANS LA ROME ANTIQUE, p1
- CHANTE PAR CATHERINE LARA , p1
- ROMANCE A NOTRE EPOQUE, p1
- CLIN D’OEIL, p1
Voici donc trois textes, extraits par notre cher président, de précédentes interventions publiques qu’il convient de rappeler .
Le "Jour des Morts" (Défunts ou Trépassés) est particulièrement indiqué car nombreux sont et seront ceux issus des turpitudes, âneries, niaiseries ou saloperies (complétez si nécessaire :-) dénoncées ci-après, et qu’il convient de dénoncer inlassablement la tendance de notre société à s’anesthésier dans ses problèmes au lieu de les prendre à bras le corps pour les résoudre.
On parle souvent de "Génération Y" comme la frange dynamique de notre société, d’après les YUPpies (Young Urban Professional), l’une des catégories sociales sans doute la plus inutile voire la plus nuisible qui soit,adepte du jeu le plus mortifère. Il suffit désormais de s’agiter pour que le microcosme s’enflamme. Sans doute pour cacher le fait que nous sommes collectivement la Génération F : Feignasse, Foutraque, Folle, Finale, Fric, Foutue ... ?
Mais un accident est toujours possible et le pire n’est jamais certain !
Un vieux serpent de mer du débat politique : légalisation ou dépénalisation du cannabis
Depuis 2012 et l’élection de François Hollande, à quatre reprises, ce vieux serpent de mer du débat politique a été relancé.
Dès le mois de "joint" 2012, à peine nommée ministre du logement, l’écologiste Cécile Duflot affirme être favorable à la dépénalisation, immédiatement recadrée par Jean-Marc Ayrault, Premier Ministre.L’été passe.
Octobre 2012, Vincent Peillon, ministre de l’éducation nationale déclare que la question est posée. Matignon et l’Elysée lui coupent le sifflet.
Juillet 2015, la Garde des Sceaux, Christiane Taubira affirme "qu’il n’est pas acceptable de ne pas réfléchir".
Avril 2016, à un an de la présidentielle, le secrétaire d’Etat Jean-Marie Le Guen estime "à titre personnel" que "la situation ne marche pas" et que la question sera dans le débat de la prochaine élection. Mais voilà : on retrouvait déjà ceci il y a 15 ans.
C’était en 2002 et les deux candidats s’appelaient Olivier Besancenot et Noël Mamère. Lionel Jospin était pour ouvrir le débat.
En fait, on pourrait même remonter au début des années 90, et systématiquement ce sont les partis politiques de gauche qui font de la dépénalisation un argument de campagne fustigeant la loi de 1970 pour son aspect répressif et son inefficacité. La victoire de Chirac en 95 stoppe cela.
Dominique Voynet et Bernard Kouchner, ministres du gouvernement de la gauche plurielle tentent deux ans plus tard de relancer la chose, sans succès.
En 2003, Jean-Pierre Raffarin envisage de remplacer la peine de prison pour usage de cannabis par une contravention. Le projet de réforme est porté par Nicolas Sarkozy, ministre de l’intérieur. Projet abandonné.
Mais Nicolas Sarkozy y reviendra lors de sa première campagne présidentielle en 2007, ne faisant rien ensuite pendant son mandat puis tournant casaque en se définissant même contre dans sa campagne de 2012. Position toujours d’actualité.
Dans cette primaire de la droite, il y a quelques jours, une voix a surpris les 6 autres candidats, celle de NKM .C’était la semaine dernière, avant les évènements de Viry-Chatillon.
Dans cette cité de la Grande Borne, on parle du trafic de cannabis qu’il fallait protéger des forces de l’ordre. Il n’en fallait pas plus pour relancer le débat sur la légalisation afin d’assécher les réseaux criminels et ce marché d’environ 1 milliard d’euros.
Depuis, hormis NKM à droite, qui s’était prononcée, les candidats de gauche défilent sur les plateaux pour se prononcer pour : 2 candidats à la primaire de la gauche Benoît Hamon et Arnaud Montebourg.
Plus les quatre candidat(e)s de la primaire écologiste parmi lesquels Cécile Duflot, qui avance deux raisons : la sécurité et la santé publique. En mettant en avant la comparaison avec le tabac et l’alcool.
L’intéressant, c’était moins le cas dans les années 90 et 2000, est que cette arlésienne, ce bel écran de fumée, jamais suivi d’effet, ce débat sans fin se déplace davantage, désormais, sur le terrain de la sécurité que sur celui de la santé publique.
Dr Bruno Bourgeon, Président d’AID, #NuitDebout
Les migrations climatiques
26 millions, c’est le nombre de migrants environnementaux ! Le chiffre est terrible… Et un habitant de la planète sur 7 est un migrant… On peut aisément réduire les causes de ces migrations environnementales au dérèglement climatique.
Les situations sont très différentes selon le lieu : une catastrophe brutale comme un ouragan (cf. Matthew), ou des causes plus progressives comme la dégradation des terres poussant les paysans dans les banlieues surchargées des mégalopoles.
Ainsi, le facteur politique est impliqué par la pression environnementale et la sphère économique. Si les 26 millions correspondent aux personnes déplacées par les catastrophes naturelles, il faut ajouter à ce chiffre les dégradations plus lentes à l’origine de déplacements de population, et les conflits dans lesquels la dégradation environnementale prend une place prépondérante.
Parmi les causes de ces migrations qui suscitent, aujourd’hui, appréhension et réflexion, et génèrent de vives réactions allant de la peur au sursaut humanitaire, la dégradation de l’environnement en est une majeure.
On distingue trois types de causes : d’abord la hausse du niveau des mers, ensuite la dégradation des sols affectée par les modifications de pluviométrie, enfin les catastrophes naturelles à l’origine de migrations pas toujours réversibles (cf. Katrina en 2005). On peut aussi y ajouter les épidémies émergentes liées aux changements climatiques (dengue, Chikungunya, Zika).
Trois zones sensibles : l’Asie du Sud et du Sud-Est, la plus touchée par les catastrophes naturelles, l’Afrique subsaharienne, exposée aux variations de production agricole, enfin les petits états insulaires submersibles.
Ces migrations sont déjà une réalité, et l’histoire nous montre que ce n’est pas nouveau, par exemple l’éruption du super-volcan Tambora en Indonésie en 1815, d’ailleurs responsable d’une année sans été.
Mêlés aux facteurs politiques, économiques, psychologiques, les changements subis par notre environnement sont donc des facteurs de mouvements de populations qu’il nous faut, plus que jamais, comprendre et analyser si l’on veut pouvoir réagir, accompagner et anticiper ces migrations qui bouleversent des millions de vies.
Dr Bruno Bourgeon, Président d’AID, #NuitDebout
Les « minerais de sang » des portables
Savez-vous que votre portable contient de l’argent, du tungstène, du coltan (colombite-tantalite) ? Savez-vous que 80 % des réserves mondiales de ce minerai se trouvent au Kivu, le pays des mille collines, lieu d’une guerre civile sanglante, justement pour ce si précieux minerai, lieu de vie des derniers spécimens d’okapi, cousin de la girafe, lieu enfin d’une grande réserve de pétrole convoitée ? Derrière ce si précieux minerai se cachent des villageois martyrisés, des mineurs aux poumons brûlés, et des trafiquants prospères. Le saviez-vous ? Non : tout le monde s’en fout.
Le rapport de la sénatrice Marie-Christine Blandin est éclairant, qui nous raconte de quoi est fait un téléphone portable : outre les précieux minerais et métaux cités, on trouve pêle-mêle du cuivre, du platine, du palladium, du cobalt, et même de l’or. Et le plastique, me direz-vous ? Gorgé de bisphénol A et autres retardateurs de flamme, tous perturbateurs endocriniens. Mais tout le monde s’en fout.
Et le gaspillage lié à l’obsolescence psychologique programmée de nos chers petits cerveaux ? Une valeur de 124 millions d’euros en 2012, nous dit-elle. Car la philanthropie des entreprises transnationales qui fabriquent le précieux objet va jusqu’à concevoir des téléphones ni recyclables ni réutilisables. Un Français change de portable tous les deux-trois ans. Mais tout le monde s’en fout.
Le Washington Post est allé en Chine, voir nos esclaves, pour visiter les mines de graphite, l’autre allotrope du carbone, composant essentiel de nos batteries lithium-ion. Là-bas, l’air est saturé en graphite, qui retombent sur les cultures en poussière cancérigène, les arbres en meurent, les hommes aussi. Mais tout le monde s’en fout.
Qui est responsable ? Personne. Ni les autorités, ni les fabricants. Et qui est prêt à jeter son portable aux requins bouledogues, ou mieux à le rendre au fournisseur ? Personne aussi. Quel monde laisserons-nous aux générations futures ?
D’après Charlie-Hebdo n°1265
Dr Bruno Bourgeon, président d’AID, #NuitDebout
PUBLICATION MEDIAS LOCAUX
CANNABIS
* Quotidien du 1 Novembre 2016
* JIR du 1 novembre 2016
* Clicanoo.com : Courrier des lecteurs du Mardi 1 novembre 2016 - 06:26
MIGRATIONS CLIMATIQUES
* Clicanoo.com : Courrier des lecteurs du Jeudi 3 novembre 2016 - 06:01
MINERAI DE SANG
* Quotidien du 2 Novembre 2016
ROMANTIQUE DANS LA ROME ANTIQUE
MORITURI TE SALUTANT Origine : Ceux qui vont mourir te saluent, paroles prononcées devant l’empereur Claudius de Rome, selon Suétone. Les croyances populaires modernes veulent que cette phrase était prononcée par chaque gladiateur avant que les combats ne commencent, mais il n’existe qu’une trace de cette phrase dans l’histoire : elle aurait été prononcée en 52 au lac Funicus lors d’une naumachie. Elle est précédée par ave imperator (« salut empereur »), formule remplacée par ave Caesar (« salut César ») par certains.
CHANTE PAR CATHERINE LARA
Dans son premier album " Ad libitum" de 1972 ("conformément à la volonté de la personne")
Morituri te salutant ("ceux qui vont mourir te saluent") miserere domine ("Seigneur, aie pitié")
Morituri te salutant miserere domine
Demain je serai devenue poussière
Du fond de notre nécropole
Je t’envoie ces mots de ma prière
Comme l’obole d’un damné
Ecoute ce chant de la mort
Morituri te salutant miserere domine (x2)
Demain je serai l’ombre de ma mort
Du fond de votre éternité
Je n’entends plus résonner le glas
Que portait comme un enfant
Le noir messager de la mort
Morituri te salutant miserere domine (x2)
Pour vous je serai l’archange maudit
Du fond des eaux monte la nuit
Je ne sais plus écouter tout bas
Comme la fin d’un écho
Le sombre rire de la mort
Morituri te salutant miserere domine
ROMANCE A NOTRE EPOQUE
"Ceux qui vont mourir te saluent" est le troisième roman de Fred Vargas paru en 1994
Résumé
Lorsqu’un dessin de Michel-Ange fait une apparition discrète sur le marché, il y a tout lieu de supposer qu’il a été volé. Le plus incroyable, c’est que celui qui est proposé à Henri Valhubert, célèbre expert parisien, provient probablement du Vatican ! Or, qui se risquerait à subtiliser les trésors des archives papales ? L’affaire se complique lorsque Valhubert est assassiné, un soir de fête, devant le palais Farnèse. Immédiatement, les soupçons se portent sur son fils qui fait partie d’un curieux triumvirat d’étudiants, aux surnoms d’empereurs : Claude, Néron et Tibère. En résidence à Rome depuis plusieurs années, tous trois entretiennent des relations singulières avec la veuve de Valhubert qui distille un charme envoûtant...
Cette fois, c’est l’inspecteur Valence qui part pour Rome.
Fred Vargas est un excellent auteur français de roman policier et dans le civil elle est ...archéologue !
CLIN D’OEIL
Le pire n’est jamais certain.... sauf si on le désire absolument ! *
Je venais juste d’imaginer cet aphorisme et Gogole, à qui je l’ai immédiatement soumis, me mit illico en réponse numéro un " La Loi de Murphy". Gasp, quel honneur ! :-)
Mais là ça en devient tellement étrange que ça ne peut-être une coïncidence nullement fabriquée de toutes pièces ! Lisez dans la page wikipédia sur la Loi de Murphy le paragraphe sur "Le Corollaire de Finagle" 3ème alinéa et qui (re) trouve-t-on ?????